L’édition de Port-Royal de 1678
Pensées - page 347 très odieuse par sa négligence continuelle par le mauvais usage de vos plus augustes Sacrements, par le mépris de votre parole et de vos inspirations, par l’oisiveté et l’inutilité totale de mes actions et de mes pensées, par la perte entière du temps que vous ne m’aviez donné que pour vous adorer, pour rechercher en toutes mes occupations les moyens de vous plaire, et pour faire pénitence des fautes qui se commettent tous les jours, et qui même sont ordinaires aux plus justes, de sorte que leur vie doit être une pénitence continuelle, sans laquelle ils sont en danger de déchoir de leur justice. Ainsi, mon Dieu, je vous ai toujours été contraire. IX. Ouï, Seigneur, jusques ici j’ai toujours été sourd à vos inspirations ; j’ai méprisé vos oracles ; j’ai jugé au contraire de ce que vous jugez ; j’ai contredit aux saintes maximes que vous avez apportées au monde du sein de votre Père éternel, et suivant lesquelles vous jugerez le monde. Vous dites : Bienheureux sont ceux qui pleurent, et malheur à ceux |
|
Page de titre — Préface — Approbations — Table des Titres — Avertissement — Pensées — Table des Matières