L’édition de Port-Royal de 1678
Pensées - page 355 une sainte confiance, je me dispose à recevoir les ordres de votre providence éternelle ; et que j’adore également tout ce qui me vient de vous. XIV. Faites, mon Dieu, que dans une uniformité d’esprit toujours égale, je reçoive toute sorte d’évènements, puisque nous ne savons ce que nous devons demander, et que je n’en puis souhaiter l’un plutôt que l’autre, sans présomption, et sans me rendre juge et responsable des suites que votre sagesse a voulu justement me cacher. Seigneur, je sais que je ne sais qu’une chose ; c’est qu’il est bon de vous suivre, et qu’il est mauvais de vous offenser. Après cela je ne sais lequel est le meilleur ou le pire en toutes choses. Je ne sais lequel m’est profitable de la santé ou de la maladie, des biens ou de la pauvreté, ni de toutes les choses du monde. C’est un discernement qui passe la force des hommes et des Anges, et qui est caché dans les secrets de votre providence que j’adore et que je ne veux pas approfondir. |
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