Pensées diverses I – Fragment n° 3 / 37 – Papier original : RO 130-3
Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : n° 87 p. 329 / C2 : p. 280
Éditions de Port-Royal : Chap. XXXI - Pensées diverses : 1669 et janvier 1670 p. 325 / 1678 n° 6 p. 319-320
Éditions savantes : Faugère I, 224, CLI / Havet VII.4 / Brunschvicg 274 / Tourneur p. 69-1 / Le Guern 470 / Lafuma 530 (série XXIII) / Sellier 455
Dans l’édition de Port-Royal
Chap. XXXI - Pensées diverses : 1669 et janvier 1670 p. 325 / 1678 n° 6 p. 319-320 |
Différences constatées par rapport au manuscrit original
Ed. janvier 1670 1 |
Transcription du manuscrit |
|
Tout notre raisonnement se réduit à céder au sentiment. ------- Mais la fantaisie est semblable et contraire au sentiment, de sorte qu’on ne peut distinguer entre ces contraires. L’un dit que mon sentiment est fantaisie, l’autre que sa fantaisie est sentiment. Il faudrait avoir une règle. La raison s’offre, mais elle est ployable à tous sens. Et ainsi il n’y en a point.
|
1 Conventions : rose = glose des éditeurs ; vert = correction des éditeurs ; marron = texte non retenu par les éditeurs.
Commentaire
Les éditeurs prennent soin d’expliciter les affirmations de Pascal sur la fantaisie et le sentiment. En revanche, ils semblent avoir reculé devant l’affirmation qu’il est impossible de les discerner. Cette réaction est fréquente devant certaines affirmations tranchées de Pascal.
Sur la substitution de pliable à ployable, voir le commentaire.
Sur la phrase « L’un dit que mon sentiment est fantaisie, et que sa fantaisie est sentiment ; et j’en dis de même de mon côté », voir le commentaire.