Pensées diverses III – Fragment n° 12 / 85 – Papier original : RO 423-3

Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : n° 118 p. 367 v° / C2 : p. 325

Éditions savantes : Faugère I, 288, LXVIII / Havet Prov. 423 p. 294 / Brunschvicg 939 / Tourneur p. 97 / Le Guern 553 / Lafuma 654 (série XXV) / Sellier 538

 

 

 

Vous ne m’accusez jamais de fausseté sur Escobar parce qu’il est commun.

 

 

Fragment relatif à la querelle des Provinciales. Pascal s’y adresse directement aux jésuites défenseurs du casuiste Escobar, ce qui implique qu’il était destiné à la préparation d’une lettre postérieure à la dixième, c’est-à-dire après le 2 août 1656. On peut toutefois remarquer que c’est dans les lettres XII à XIV que Pascal répond aux reproches des jésuites sur l’exactitude de ses citations.

 

Analyse détaillée...

Escobar.

 

Fragment connexe

 

Les Pensées contiennent quelques notes qui mentionnent Escobar, mais sans véritable rapport avec ce fragment, en dehors de celui-ci :

Pensées diverses (Laf. 692, Sel. 571). Montalte.

Les opinions relâchées plaisent tant aux hommes qu’il est étrange que les leurs déplaisent. C’est qu’ils ont excédé toute borne. Et de plus il y a bien des gens qui voient le vrai et qui n’y peuvent atteindre, mais il y en a peu qui ne sachent que la pureté de la religion est contraire à nos corruptions. Ridicule de dire qu’une récompense éternelle est offerte à des mœurs escobartines.

 

Mots-clés : Escobar.