Pensées diverses III – Fragment n° 16 / 85 – Papier original : RO 423-4
Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : n° 119 p. 369 / C2 : p. 325 v°
Éditions savantes : Faugère II, 100, XXIII / Havet XXV.34 bis / Brunschvicg 391 / Tourneur p. 98-4 / Le Guern 557 / Lafuma 658 (série XXV) / Sellier 542
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Transcription savante (origine : Recueil des originaux)
Conversation Grands mots a 1 la Religion, je la 2 nie. Conversation Le pyrronisme sert a la Religion |
Notes
1 L. Brunschvicg supprime le « a » et transcrit : « Grands mots : la Religion, je la nie ».
2 C1 et C2 puis P. Faugère : « le ». L. Brunschvicg a corrigé.
Premières éditions et copies des XVIIe - XVIIIe siècles et du début du XIXe
Le fragment n’a pas été retenu dans l’édition de Port-Royal.
La copie Périer reproduit la deuxième note, page 149 v° :
Conversation.
Le Pyrrhonisme sert à la Religion.
1er éditeur : le père Pierre Nicolas Desmolets (1728) a publié cette note sans le titre, p. 329 :
Le Pyrrhonisme sert à la Religion.
V. Cousin, Rapport, 1843, p. 171, a signalé cette publication de la façon suivante : « Le père Desmolets, moins scrupuleux que Port-Royal, a publié cette pensée, que Bossut a reproduite (Desm. p. 329 ; B. 2e part. XVII, I) : « Le pyrrhonisme sert à la religion. Le pyrrhonisme est le vrai ; car, après tout, les hommes avant Jésus-Christ ne savoient où ils en étoient (Msc. p. 83). » Bossut a atténué Desmolets : il dit seulement : « Le pyrrhonisme a servi à la religion. Car, après tout, les hommes avant Jésus-Christ ne savoient où ils en étoient. » »
NDLR : lorsque Bossut (p. 330, partie II, art. XVII, n° 1) a publié le début du fragment Pensées diverses (Laf. 691, Sel. 570) : Le pyrrhonisme est le vrai. Car après tout les hommes avant Jésus-Christ ne savaient où ils en étaient [...], dont le papier est collé dans le Recueil page 425 (et non p. 83 comme le suggère Cousin), il a remplacé Le pyrrhonisme est le vrai par Le pyrrhonisme sert à la religion. Ce même texte a été publié par A. Renouard (1812), p. 169, partie II, article XVII, n° 1.
Remarques
E. Havet ne publie que la deuxième note et sans le titre.
P. Faugère édite ce fragment dans le même article que la note Miracles III (Laf. 896, Sel. 448) : Mon Dieu que ce sont de sots discours. Dieu aurait-il fait le monde pour le damner, demanderait‑il tant de gens si faibles, etc. Pyrrhonisme est le remède à ce mal et rabattra cette vanité.
