Pensées diverses III – Fragment n° 76 / 85 – Papier original : RO 435-6

Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : n° 146 p. 383 / C2 : p. 341 v°

Éditions savantes : Faugère I, 270, XV / Michaut 728 / Brunschvicg 922 / Tourneur p. 109-6 / Le Guern 614 / Lafuma 722 (série XXV) / Sellier 602

 

 

 

Oserez‑vous ainsi, vous, vous jouer des édits du roi ? Ainsi en disant que ce n’est pas se battre en duel que d’aller dans un champ en attendant un homme.

 

 

Esquisse d’un argument développé dans les Provinciales : les maximes des casuistes qui usent de jeux verbaux pour permettre le duel ne sont pas seulement contraires à la morale chrétienne : elles sont aussi contraires à l’ordre social, et à la politique royale qui proscrit les combats singuliers.

 

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Fragments connexes

 

Pensées diverses (Laf. 644, Sel. 529 bis). Peut-ce être autre chose que la complaisance du monde qui vous fasse trouver les choses probables ? Nous ferez-vous accroire que ce soit la vérité et que si la mode du duel n’était point, vous trouveriez probable qu’on se peut battre en regardant la chose en elle-même ?

Pensées diverses (Laf. 722, Sel. 604). Que l’Église a bien défendu le duel, mais non pas de se promener.

Et aussi l’usure, mais non...

Et la simonie, mais non...

Et la vengeance, mais non...

Et les sodomites, mais non...

Et le quam primum, mais non...

 

Mots-clés : Duel – HommeRoi.