Fragment Soumission et usage de la raison n° 19 / 23 – Le papier original est perdu
Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : Soumission n° 235 p. 83 v° / C2 : p. 111
Éditions savantes : Havet XXV.94 bis / Brunschvicg 811 note / Le Guern 173 / Lafuma 184 / Sellier 216
Videte an mentiar.
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Note prise sur le Livre de Job, dont l’interprétation ne se comprend que par comparaison avec le fragment précédent : les miracles, du vivant de Jésus-Christ et lors de la première évangélisation, permettaient de voir que Jésus disait la vérité. Ils servaient ainsi de preuves permettant à la raison humaine de se soumettre à la révélation sans tomber dans la superstition.
Tr : Voyez si je mens.
Fragments connexes
Misère 18 (Laf. 69, Sel. 103). Misère. Job et Salomon.
Dossier de travail (Laf. 403, Sel. 22). Misère. Salomon et Job ont le mieux connu et le mieux parlé de la misère de l’homme, l’un le plus heureux et l’autre le plus malheureux. L’un connaissant la vanité des plaisirs par expérience, l’autre la réalité des maux.
Pensées diverses (Laf. 811, Sel. 658). Les deux plus anciens livres du monde sont Moïse et Job. L’un juif l’autre païen qui tous deux regardent Jésus-Christ comme leur centre commun et leur objet, Moïse en rapportant les promesses de Dieu à Abraham, Jacob, etc., et ses prophéties ; et Job : Quis mihi det ut, etc. Scio enim quod Redemptor meus vivit, etc.