Fragment Soumission et usage de la raison n° 22 / 23 – Papier original : RO 163-3
Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : Soumission n° 235’ p. 83 v° / C2 : p. 111
Éditions savantes : Faugère II, 349, III / Havet XIII.5 bis ; XXV.46 / Brunschvicg 254 / Tourneur p. 231-6 / Le Guern 176 / Lafuma 187 / Sellier 219
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Bibliographie ✍
BAUNY Étienne, Somme des péchés qui se commettent en tous états. De leurs conditions et qualités. En quelles occurrences ils sont mortels ou véniels, chez M. Soly, Paris, 1651 DROZ Édouard, Étude sur le scepticisme de Pascal, Paris, Alcan, 1886, p. 89 sq. MESNARD Jean, Les Pensées de Pascal, 2e éd., Paris, SEDES-CDU, 1993, p. 168 sq. PARMENTIER Bérengère, Le siècle des moralistes, Paris, Seuil, 2000, p. 277 sq. PÉROUSE Marie, L’invention des Pensées de Pascal..., Paris, Champion, 2009, p. 38. PRIGENT Jean, “Pascal pyrrhonien, géomètre, chrétien”, in Pascal présent, 1662-1692, Clermont-Ferrand, De Bussac, 1963, p. 70. SELLIER Philippe, Pascal et saint Augustin, Paris, Coilin, 1969, p. 529 sq. THIROUIN Laurent, “Pascal et la superstition”, in LOPEZ Denis, MAZOUER Charles et SUIRE Éric, La religion des élites au XVIIe siècle, Biblio 17, 175, Tübingen, Gunter Narr Verlag, 2008, p. 237-256. |
✧ Éclaircissements
Ce n’est pas une chose rare qu’il faille reprendre le monde de trop de docilité.
Sur l’origine du mot superstition, voir la note 59 sur superstitio de saint Augustin, La Cité de Dieu, Livre IV, t. 1, Bibliothèque augustinienne, t. 33, p. 813. ✍
Docile : doux, facile, modéré, soumis qui est propre à recevoir des instructions, à obéir à ses supérieurs. Le caractère paradoxal de la manière dont Pascal entend l’excès de docilité est visible dans l’exemple que propose Furetière : « la docilité de l’esprit est nécessaire à un chrétien pour être instruit des mystères ». Mais si Pascal admet que l’esprit humain doit se soumettre aux mystères, ce n’est pas sans un examen rigoureux de leur vérité ; l’excès de docilité commence lorsque l’on se soumet à une autorité même sur les points où elle ne s’exerce pas légitimement.
Bouyer Louis, Dictionnaire théologique, p. 611. La superstitio était pour les anciens toute forme de religion exagérée ou extravagante. Pour la théologie chrétienne, c’est le fait d’attacher une importance religieuse à ce qui n’en a pas, ou n’a pas en tout cas celle qu’on lui attribue. La superstition peut s’attacher aux prières de l’Église ou aux sacrements eux-mêmes, dès lors que l’on ne se préoccupe que de leur matérialité et non de l’attitude de foi qu’ils exigent. Elle est condamnée par le Christ (Matt., 23).
Sur la superstition telle qu’on la conçoit au Moyen Âge, voir Thomas d’Aquin, Somme théologique, IIa IIae, Q. XCII et XCIII. Sur le rapport entre idolâtrie et superstition, voir IIa IIae, Q. XCIV, a. 1.
À l’époque classique, la superstition est surtout définie comme une dévotion qui engage dans des pratiques « mal ordonnées », inspirées par la crainte. Voir ce qu’en dit Furetière, qui voir dans la superstition « une dévotion ou crainte de Dieu mal ordonnée ; la superstition païenne portait à adorer les faux dieux, les idoles. Le peuple, quoique chrétien, se laisse aller à plusieurs petites superstitions et cérémonies que les prélats s’efforcent de retrancher » (Furetière). Le Dictionnaire de l’Académie présente aussi la superstition comme une fausse idée que l’on a de certaines pratiques de la religion, et auxquelles on s’attache avec trop de crainte ou trop de confiance.
Au XVIIIe siècle, Voltaire insiste plutôt sur ce que la superstition enferme de sottise, et ce qu’elle a de dangereux, parce qu’elle est proche de l’enthousiasme et du fanatisme : « le superstitieux est au fripon ce que l’esclave est au tyran » ; « le superstitieux est gouverné par le fanatique, et le devient (article Superstition du Dictionnaire philosophique, éd. Etiemble, Paris, Garnier, 1967, p. 396).
Pour approfondir…
Cette conception est évidemment directement héritière de celles des esprits libres du XVIIe siècle.
Charron Pierre, De la sagesse, II, 5. La superstition est opposée à la véritable dévotion. Plutarque déplore l’infirmité humaine, qui ne sait jamais tenir mesure, et demeurer ferme sur ses pieds ; car elle penche ou dégénère ou en superstition et vanité, ou en mépris et nonchalance des choses divines.
La dénonciation de la bêtise du peuple est un thème corrélatif de la dénonciation de l’imposture des religieux. Voir Cavaillé Jean-Pierre, Dis/simulations. Jules-César Vanini, François La Mothe Le Vayer, Gabriel Naudé, Louis Machon et Torquato Accetto. Religion, morale et politique au XVIIe siècle, Paris, Champion, 2002, p. 106-110. Les esprits déniaisés méprisent le peuple qui, crédule, abusé, et dupé par les prêtres, les princes et les grands, est seul à croire et à trembler. Voir Charles-Daubert Françoise, Les libertins érudits en France au XVIIe siècle, p. 44 sq.
Spinoza Baruch, Traité théologico-politique, Préface, éd. Akkerman, Presses Universitaires de France, p. 59. « La cause qui engendre, conserve et alimente la superstition, c’est la crainte ».
D’une certaine manière, on trouve un prolongement de ces remarques dans Wittgenstein Ludwig, Remarques mêlées, 1948, éd. Granel et Cometti, Paris, Garnier-Flammarion, 2002, p. 143. « La foi religieuse et la superstition sont choses fort différentes. La seconde vient de la peur et est une sorte de fausse science. La première est une confiance. »
Sur la genèse de la pensée de Pascal sur l’excès de docilité dans ce fragment, voir la transcription savante.
Le fragment Soumission 22 ne définit pas la superstition par la crainte, ni par l’attachement à des pratiques vétilleuses, mais plus généralement comme excès de docilité. Cette définition originale permet à Pascal non seulement d’opposer à la saine soumission de la raison une fausse docilité, mais de rattacher l’idée de la superstition aux débats auxquels il a participé, notamment dans les controverses sur les propositions de Jansénius et la signature du Formulaire. Les Pensées retentissent en l’occurrence des polémiques qu’a connues Port-Royal.
L’importance que Pascal attache à cette idée vient du fait que, dès ses débuts, le christianisme a été la cible du reproche de superstition, notamment de la part de Pline, Tacite et Suétone ; saint Augustin a dû le défendre de ce même grief, du côté des manichéens, qui reprochaient aux catholiques de vivre soumis à une terreur superstitieuse. Voir le De utilitate credendi, 1, n. 21, Bibliothèque augustinienne, p. 255 sq. Le rapport entre superstition et idolâtrie est souligné dans le De doctrina christiana, II, 20, 30-31. Sur la différence entre foi et crédulité selon saint Augustin, lire Sellier Philippe, Pascal et saint Augustin, p. 529 sq.
Pascal souligne que le Christ s’est déclaré contre la superstition : voir Preuves par discours II (Laf. 433, Sel. 685). Alors Jésus-Christ vient dire aux hommes qu’ils n’ont point d’autres ennemis qu’eux-mêmes, que ce sont leurs passions qui les séparent de Dieu, qu’il vient pour les détruire, et pour leur donner sa grâce, afin de faire d’eux tous une Église sainte, qu’il vient ramener dans cette Église les païens et les Juifs, qu’il vient détruire les idoles des uns et la superstition des autres. A cela s’opposent tous les hommes, non seulement par l’opposition naturelle de la concupiscence ; mais, par-dessus tout, les rois de la terre s’unissent pour abolir cette religion naissante, comme cela avait été prédit [...].
La nouveauté de cette définition n’empêche pas Pascal d’apercevoir les dangers que la superstition peut engendrer par sa parenté avec le fanatisme ; il cite dans la Provinciale XVIII un passage qui associe la superstition au danger pour l’Église de tomber dans des pratiques tyranniques : voir Provinciale XVIII, § 26 : « C’est ce que saint Bernard représente au Pape Eugène, De Consid., l. 2, c. ult. : Il y a un autre défaut si général, que je n’ai vu personne des grands du monde qui l’évite. C’est, saint Père, la trop grande crédulité d’où naissent tant de désordres ; car c’est de là que viennent les persécutions violentes contre les innocents, les préjugés injustes contre les absents, et les colères terribles pour des choses de néant, pro nihilo. Voilà, saint Père, un mal universel, duquel, si vous êtes exempt, je dirai que vous êtes le seul qui ayez cet avantage entre tous vos confrères. »
Plus encore que d’être dangereuse, Pascal reproche à la superstition de détruire la vraie foi et la piété. Voir le fragment Soumission 15 (Laf. 181, Sel. 212) : La piété est différente de la superstition. Soutenir la piété jusqu’à la superstition c’est la détruire. En effet, selon Pascal, la superstition est une manière de rechercher à obtenir par une voie ce que l’on ne peut obtenir que par une autre : on peut sans paradoxe dire qu’elle est une forme de tyrannie.
Il est naturel que l’excès de docilité engendre une forme de tyrannie : la soumission excessive incite naturellement les tyrans à imposer leur autorité, même dans les cas où elle ne mérite pas l’obéissance. Mais plus profondément, la docilité excessive dissimule chez les personnes mêmes qui se soumettent, une forme subtile de tyrannie. En effet les pratiques superstitieuses, comme les dévotions à la Vierge Marie que le jésuite Paul de Barry propose dan son Paradis ouvert à Philagie par cent dévotions à la mère de Dieu, aisées à pratiquer, cité dans la IXe Provinciale, visent à gagner le paradis à l’aide de pratiques dépourvues de toute valeur spirituelle et n’impliquant aucun amour véritable de Dieu. Quoique ces menues dévotions apparaissent comme un excès de soumission, elles répondent en réalité exactement à la définition que Pascal donne de la tyrannie dans les fragments Misère 6 et Misère 7. Ce rapprochement de la superstition et de la tyrannie devient moins surprenant lorsqu’on les rapporte à ce que Nicole appelle une manière de tenter Dieu : voir l’essai de Nicole, “Des diverses manières dont on tente Dieu”, in Essais de morale, éd. L. Thirouin, Paris, Presses Universitaires de France, 1999, p. 417 sq. Tenter Dieu consiste « à se retirer de l’ordre de Dieu, en prétendant le faire agir à notre fantaisie, et en négligeant la suite des moyens auxquels il attache ordinairement les effets de sa puissance divine » : p. 419. La manière dont certains casuistes promettent à leurs dirigés le paradis par le moyen de pratiques superstitieuses aboutit aussi à « prétendre faire agir Dieu à notre fantaisie », et non pas par les voies normales de la grâce. Il y a donc bien, au fond de la soumission superstitieuse, une forme d’orgueil tyrannique, très éloignée de l’humilité réelle du vrai chrétien. C’est pourquoi, comme l’écrit Pascal, la superstition, loin d’être seulement une exagération de la piété, la détruit.
Le fragment Miracles III (Laf. 908, Sel. 451), permet de comprendre en quoi la superstition engendre une foi qui n’est pas celle du cœur, qui est seule véritable et efficace : la superstition naît d’une crainte mauvaise, qui vient du doute : elle est jointe au désespoir parce qu’on craint le Dieu auquel on n’a point eu foi. C’est donc la concupiscence qui se trouve à la racine de cette mauvaise crainte. Elle engendre naturellement les scrupules et la superstition, car on cherche dans des actes purement extérieurs ou dans des cérémonies formelles de quoi conjurer cette crainte. La vraie foi au contraire enferme une crainte jointe à l’espérance et qu’on espère au Dieu que l’on croit.
Dans l’Église tridentine, il arrive que certaines pratiques proches de la bigoterie et de la superstition aient été encouragées, ou au moins tolérées. C’est en tout cas ce que Pascal stigmatise chez certains casuistes et certains jésuites. Voir par exemple Bauny Étienne, Somme des péchés qui se commettent en tous états. De leurs conditions et qualités. En quelles occurrences ils sont mortels ou véniels, chez M. Soly, Paris, 1651, sixième édition. Avant-propos. Chapitre I, p. 1, Des superstitions. La superstition consiste à excéder le culte dû à Dieu, ou à rendre à une pure créature les honneurs dus à Dieu (c’est l’idolâtrie) : p. 2. C’est attendre d’autre que de lui les grâces nécessaires au salut : p. 3. La superstition n’honore pas Dieu comme il faut. Ordinairement c’est un péché véniel, car la multiplication des cérémonies « n’a nulle irrévérence notable contre Dieu » : p. 4-5. Mais quand on consulte devins et devineresses pour connaître le passé ou l’avenir, c’est une action mortelle, car c’est faire appel à la puissance de Satan ; ceux qui en faisaient métier étaient retranchés du corps de l’Église comme membres pourris, notamment par l’excommunication. « Qui néanmoins pratiquerait quelqu’une des choses sus-mentionnées sans y ajouter de foi, et en s’en moquant, n’encourerait pas cette peine », car elle ne comprend que les vrais idolâtres. On offense pourtant Dieu en tirant oracle du « croassement du corbeau » : p. 9. « Je ne juge point toutefois que cette pratique au petit peuple pour l’ordinaire soit mortelle [...] pour ce que tels arguments sont imparfaits, jamais assurés en l’opinion même de ceux qui s’en servent » : p. 10.
Mais on en trouve au début de la neuvième Provinciale une attaque ferme contre les superstitions que certains auteurs proposent au peuple, notamment à propos des dévotions à la Vierge Marie que les jésuites recommandent à leurs dirigés, « comme d’avoir jour et nuit un chapelet au bras en forme de bracelet, ou de porter sur soi un rosaire, ou bien une image de la Vierge », « saluer la Sainte Vierge au rencontre de ses images, dire le petit chapelet des dix plaisirs de la Vierge, prononcer souvent le nom de Marie ». Ces dévotions ne supposent nullement, selon le bon père jésuite qui les récite, que l’on donne son cœur à Marie, « quand on est trop attaché au monde ». Elles n’ont pour objet que de s’assurer « d’obtenir le cœur de la Vierge », en partant du principe que « qu’importe [...] par où nous entrions dans le paradis, moyennant que nous y entrions », et que « soit de bond ou de volée, que nous en chaut-il, pourvu que nous prenions la ville de gloire ? » (Provinciales, éd. Cognet, Garnier, p. 154-156). Pascal reproche aux casuistes de substituer une superstition alimentée par des scrupules à la véritable foi du cœur.
À l’époque de Pascal, c’est du côté des libertins que le reproche de superstition est lancé contre le christianisme. Voir par exemple les Quatrains du déiste, qui attaquent les bigots, à tel point que le P. Mersenne a jugé bon d’y répondre dans L’impiété des déistes, I, XII, p. 260 sq., éd. D. Descotes, Paris, Champion, 2005, p. 186 sq. :
« Mais s’il entend le Chrétien par ce mot de superstitieux, c’est un imposteur, vu qu’il n’y a personne qui soit tant éloigné de la superstition que le vrai Chrétien. Que votre Poète cherche donc ailleurs son superstitieux, que parmi ceux qui embrassent notre créance : car je vous prie, qu’est-ce que la superstition ? est-ce pas un vice contraire à la religion, par lequel on rend culte à celui, qu’on ne doit pas ? comme lorsque les idolâtres rendaient l’honneur aux créatures, lequel est dû au seul créateur ; à quoi on peut rapporter toutes les espèces de divination, par lesquelles on reconnaît que les choses futures peuvent être prédites par les diables, ou bien on les consulte sur quelque difficulté : car c’est à Dieu seul que nous nous devons adresser en nos difficultés, nommément en ce qui est des choses futures, lesquelles dépendent de sa volonté ou de notre libéral arbitre, puisqu’il n’y a que lui qui puisse pénétrer ces ressorts. L’autre espèce de superstition est quand on sert Dieu, mais par une façon indécente, et qui n’est digne de la divine majesté. Or je maintiens que le vrai Chrétien n’est superstitieux en pas une de ces façons, car il honore le vrai Dieu par les formes, et cérémonies que lui-même nous a révélées, ou qu’il a inspirées à l’Église son épouse ; ce qui paraît en ce que nous n’avons aucune cérémonie, ou coutume de servir Dieu, laquelle ne soit grandement conforme à la droite raison, et convenable pour reconnaître la dépendance que nous avons de l’être éternel. »
Contre ces reproches, Pascal procède souvent en retournant contre les esprits forts le reproche de naïveté populaire. Voir notamment le fragment Miracles III (Laf. 882, Sel. 444) : Athées. Quelle raison ont-ils de dire qu’on ne peut ressusciter ? Quel est plus difficile de naître ou de ressusciter, que ce qui n’a jamais été soit, ou que ce qui a été soit encore ? Est-il plus difficile de venir en être que d’y revenir. La coutume nous rend l’un facile, le manque de coutume rend l’autre impossible. Populaire façon de juger.
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Droz Édouard, Étude sur le scepticisme de Pascal, p. 89 sq.
Thirouin Laurent, “Pascal et la superstition”, in Lopez Denis, Mazouer Charles et Suire Éric, La religion des élites au XVIIe siècle, Biblio 17, 175, Tübingen, Gunter Narr verlag, 2008, p. 237-256.
Parmentier Bérengère, Le siècle des moralistes, Paris, Seuil, 2000, p. 277 sq. Révolte et docilité excessive. Incrédulité et superstition.
C’est un vice naturel comme l’incrédulité et aussi pernicieux.
Parmentier Bérengère, Le siècle des moralistes, Paris, Seuil, 2000, p. 277 sq. La révolte qui aboutit à l’incrédulité est le vice symétrique de la docilité excessive, qui engendre la superstition.
En quel sens l’excès de docilité est-il un sentiment naturel ? Voir le fragment Miracles III (Laf. 908, Sel. 451) : la Superstition est liée à la concupiscence en ce que des scrupules et désirs mauvais entraînent une crainte mauvaise, qui vient non de ce qu’on croit Dieu, mais de ce qu’on craint de le trouver : on accumule ainsi des pratiques superstitieuses qui sont comme des précautions que l’on entend prendre contre la sévérité divine.
Prigent Jean, “Pascal pyrrhonien, géomètre, chrétien”, in Pascal présent, 1662-1692, p. 70. La soumission demandée par Pascal exclut à la fois l’incrédulité et la superstition.
Thirouin Laurent, “Pascal et la superstition”, in Lopez Denis, Mazouer Charles et Suire Éric, La religion des élites au XVIIe siècle, Biblio 17, 175, p. 237-256.
Bouchilloux Hélène, Pascal, Paris, Vrin, 2004, p. 162.
Superstition.