Preuves par discours III - Fragment n° 8 / 10  – Le papier original est perdu

Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : n° 45 p. 227 / C2 : p. 439 v°

Éditions de Port-Royal : Chap. XVIII - Dessein de Dieu de se cacher aux uns, et de se découvrir aux autres : 1669 et janvier 1670 p. 138-139  / 1678 n° 4 p. 137

Éditions savantes : Faugère II, 155, XX  / Havet XX. 2 / Brunschvicg 559 / Le Guern 418 / Lafuma 448 (série V) / Sellier 690

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Transcription savante (origine : Copies C1 et C2)

 

 

 

S’il n’avoit jamais rien paru de Dieu cette privation eternelle seroit equivoque & pourroit aussy bien se raporter à l’absence de toute Divinité ou 1 à l’indignité où seroyent les hommes de le 2 connoistre, mais de ce qu’il paroist quelquefois & non pas toujours cela oste l’equivoque s’il paroist une fois il est toujours & ainsy on n’en peut conclure sinon qu’il y a un Dieu & que les hommes en sont indignes.

 

 

Notes

 

1 L. Brunschvicg puis L. Lafuma : « qu’ ». M. Le Guern a corrigé.

2 L. Brunschvicg puis L. Lafuma et M. Le Guern : « la ». Ph. Sellier a corrigé.

 

Premières éditions et copies des XVIIe - XVIIIe siècles et du début du XIXe

 

Le fragment a été retenu dans l’édition de Port-Royal.

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Remarques

 

P. Faugère édite ce texte dans le même article que la note S’il n’y avait point d’obscurité... (Preuves par discours III n° 6).

E. Havet édite ce texte dans le même article que la note Si le monde subsistait pour instruire l’homme de Dieu... (Preuves par discours III n° 10).

Ph. Sellier regroupe toutes les notes de Preuves par discours III n° 3 à 10.

 

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