Règle de la créance  – Fragment n° 3 / 8 – Papier original : RO 269-3

Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : n° 80 p. 313 v°  / C2 : p. 405 v°

Éditions savantes : Faugère II, 403 / Brunschvicg 87 / Tourneur p. 61-2 / Le Guern 459 / Lafuma 506 (série XX) / Sellier 674

 

 

 

583. Nae iste magno conatu magnas nugas dixerit. Térent.

Quasi quicquam infelicius sit homine cui sua figmenta dominantur. Plin.

 

 

 

 

Ce fragment fait partie des excerpta tirés de Montaigne par Pascal (voir le fragment précédent). L’originalité de ces notes, consiste en ce qu’il utilise les Essais comme un réservoir d’excerpta d’auteurs autres que Montaigne. Parmi les citations en question, la plupart n’a pas été intégrée à des textes étoffés, mais certaines d’entre elles ont une parenté avec d’autres fragments. Quoiqu’ils ne soient assortis d’aucun commentaire, ces extraits présentent donc l’intérêt de nous renseigner sur les techniques de composition de Pascal.

 

Nae iste magno conatu magnas nugas dixerit : « Certes, il va se donner un grand mal pour me dire de grandes balivernes ».

Quasi quicquam infelicius sit homine cui sua figmenta dominantur : « Comme s’il y avait plus grande misère pour l’homme que d’être dominé par ses propres fictions ».

 

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Mots-clés : Pline Térence.