Pensées diverses I – Fragment n° 24 / 37 – Papier original : RO 109-2

Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : n° 99 p. 339 v°  / C2 : p. 293

Éditions de Port-Royal : Chap. XXVIII - Pensées chrestiennes : 1669 et janvier 1670 p. 265-266 /

1678 n° 56 p. 258

Éditions savantes : Faugère II, 232, XXV ; I, 215, CXX (Vallant) / Havet XXIV.34, XXV.118 ter (Vallant) / Brunschvicg 263 / Tourneur p. 79-4 / Le Guern 491 / Lafuma 574 (série XXIII) / Sellier 477

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Transcription savante (origine : Recueil des originaux)

 

 

 

un miracle dit on affermiroit ma creance, on le dit quand on ne le voit pas mais quand

Les raisons qui estants veu[e]s de loing paroissent borner nostre veue

  comme les  mais quand on y est arrivé on commence a voir encore au dela

                                                                                    ^ dit on

  rien n’arreste la volubilité de nostre esprit. Il n’y a point ^ de regle

    qui n’ayt quelque exception, ni de verité si generale qui n’ayt

     quelque face par ou elle manque. Il suffit qu’il y ayt

        qu’elle ne soit pas absolument universelle pour nous donner sujet

        d’appliquer l’exception au sujet present, & de dire, cela n’est

        pas toujours vray donc il y a des cas ou cela n’est pas, il ne

        reste plus qu’a monstrer que celuy cy en est & c’est a quoy

       on est bien maladroit si ou bien malheureux si on ne trouve quelque jour 1

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Note

 

1 Z. Tourneur édite : « joint » mais hésite avec « jour ». L. Lafuma, M. Le Guern et Ph. Sellier : « joint ». Voir la transcription diplomatique.

 

Premières éditions et copies des XVIIe - XVIIIe siècles et du début du XIXe

 

Le fragment a été retenu dans l’édition de Port-Royal.

Voir cette étude...

 

Remarques

 

P. Faugère propose ce fragment entre Conclusion 2 (Laf. 378, Sel. 410) et Conclusion 3 (Laf. 379, Sel. 411).

P. Faugère puis E. Havet éditent aussi l’extrait proposé par les Portefeuilles Vallant, p. 48.

 

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