Pensées diverses III – Fragment n° 66 / 85 – Papier original : RO 437-6

Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : n° 142 p. 381 / C2 : p. 341

Éditions savantes : Faugère I, 274, XXX / Havet Prov. n° 437 p. 289 / Brunschvicg 944 / Tourneur p. 108-3 / Le Guern 607 / Lafuma 714 (série XXV) / Sellier 592

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Bibliographie

 

 

BARTMANN Bernard, Précis de théologie dogmatique, I, Mulhouse, Salvator, 1941.

BOST Hubert, “Jean Claude controversiste : Charenton contre Port-Royal ?”, in Port-Royal et les protestants, Chroniques de Port-Royal, 47, Paris, Bibliothèque Mazarine, 1998, p. 149-177.

BOULENGER A., La doctrine catholique, I, Dogme, § 17, Paris, Vitte, 1941.

FERREYROLLES Gérard, Pascal et la raison du politique, Paris, Presses Universitaires de France, 1984.

JOUSLIN Olivier, « Rien ne nous plaît que le combat ». La campagne des Provinciales de Pascal. Étude d’un dialogue polémique, Clermont-Ferrand, CERHAC, 2007.

LHERMET J., Pascal et la Bible, Paris Vrin, 1931.

TAVARD Georges, La Tradition au XVIIe siècle en France et en Angleterre, Paris, Cerf, 1969.

 

 

Éclaircissements

 

Pape.

 

L’édition Sellier (Garnier, 2011) note qu’il est « probable que le titre de la copie comporte une redondance : l’abréviation pp, dont les jambages subsistent sur l’originel, signifiant en abrégé pape. » Voir la transcription diplomatique, et le texte des Copies.

Certains fragments portent ce titre Pape. Ils ont trait en général à la discipline de l’Église et peuvent être rattachés à la campagne des Provinciales et des Écrits des curés de Paris.

Laf. 726, Sel. 607. Pape. Dieu ne fait point de miracles dans la conduite ordinaire de son église. C’en serait un étrange si l’infaillibilité était dans un, mais d’être dans la multitude cela paraît si naturel, que la conduite de Dieu est cachée sous la nature, comme en tous ses autres ouvrages.

Laf. 604, Sel. 501. Église, pape. Unité / Multitude. En considérant l’Église comme unité le pape qui en est le chef est comme tout ; en la considérant comme multitude le pape n’en est qu’une partie. Les Pères l’ont considérée tantôt en une manière, tantôt en l’autre. Et ainsi ont parlé diversement du pape. Saint Cyprien, sacerdos dei. Mais en établissant une de ces deux vérités ils n’ont pas exclu l’autre. La multitude qui ne se réduit point à l’unité est confusion. L’unité qui ne dépend pas de la multitude est tyrannie. Il n’y a presque plus que la France où il soit permis de dire que le concile est au-dessus du pape.

Miracles III (Laf. 867, Sel. 440). Le pape serait-il déshonoré pour tenir de Dieu et de la tradition ses lumières, et n’est-ce pas le déshonorer de le séparer de cette sainte union, etc.

 

Il y a contradiction,

 

Il y a une contradiction dans la conduite des jésuites, entre la nécessité où ils sont de respecter la tradition de l’Église et le fait que la doctrine des opinions probables leur permet de soutenir les thèses les plus contraires à cette même tradition. Toute l’argumentation des Provinciales contre le probabilisme des casuistes est construite sur le dévoilement de cette contradiction.

 

car d’un côté ils disent qu’il faut suivre la tradition

 

Ils représente sans doute les jésuites.

Il faut suivre la tradition : entendre la tradition de l’Église.

GEF XIV renvoie d’après Gustave Lanson à un ouvrage composé par François Hallier et Antoine Arnauld en 1643, la Théologie morale des Jésuites, extraite fidèlement de leurs livres, contre la morale chrétienne en général, sl, 45 p. On lit p. 1, § 2 : « Pour obliger le monde à suivre les nouveautés pernicieuses qu’ils ont introduites dans la morale chrétienne, ils enseignent que nous devons apprendre la règle de notre foi des anciens Pères : mais que pour celle des mœurs, il la faut tirer des docteurs nouveaux, qui est une chose très injurieuse à tous les Pères de l’Église ». L’usage que Pascal a fait de cet ouvrage a été reconnu très tôt par les polémistes jésuites ; voir GEF V, p. 164-165. Sur les rapports avec les Provinciales, p. 56-57 et 115. Pascal dit à peu près la même chose dans la Ve Provinciale, éd. Cognet, Garnier, p. 90, où le père jésuite déclare : « Les Pères étaient bons pour la morale de leur temps ; mais ils sont trop éloignés pour celle du nôtre. Ce ne sont plus eux qui la règlent, ce sont les nouveaux casuistes ».

Bouyer Louis, Dictionnaire théologique, art. Tradition, p. 624-626. Tradition se dit, d’une façon générale, de toute transmission d’une connaissance ou d’une pratique.

Boulenger A., La doctrine catholique, I, Dogme, § 17, Paris, Vitte, 1941, p. 18 sq. Le mot tradition a un double sens. Dans le sens large, il désigne l’ensemble des vérités révélées par Dieu et transmises soit par écrit, soit de vive voix. Dans le sens strict, la tradition comprend les vérités enseignées par Jésus-Christ et les apôtres et transmises d’âge en âge par une autre voie que l’Écriture sainte. La tradition est une source de la Révélation, distincte de l’Écriture sainte, et qui mérite la même foi : p. 19. C’est la principale règle de la foi. Ses canaux sont les symboles et les professions de foi, les définitions des conciles, les actes des papes (bulles, encycliques, etc.) ; les écrits des Pères et des docteurs de l’Église, l’enseignement unanime des théologiens et la pratique générale et constante de l’Église ; c’est enfin la liturgie.

Bartmann Bernard, Précis de théologie dogmatique, I, p. 44 sq. Le concile de Trente déclare que la Révélation est contenue non seulement dans l’Écriture, mais dans les Traditions non écrites (sine scripto traditionibus). On distingue la tradition divine (traditio divina) et traditio ecclesiastica. La tradition divine, qui remonte à la « bouche du Christ » remonte aux communications du Saint-Esprit. La tradition dogmatique forme les vérités révélées que les apôtres ont reçues du Christ et que l’Église a transmises. En dehors de l’Écriture, la Tradition doit être acceptée comme une source propre de la foi.

Sur la notion de tradition telle qu’elle est conçue au XVIIe siècle en France, il faut recourir au livre de Tavard Georges, La Tradition au XVIIe siècle en France et en Angleterre, qui traite la question de façon approfondie.

Pascal souligne fortement l’autorité de la tradition dans le fragment Miracles III (Laf. 865, Sel. 439) : la tradition est la vraie source de la vérité.

Voir Lhermet J., Pascal et la Bible, p. 82 sq. Pascal considère la tradition comme la pierre de touche de la vérité religieuse. Toute opinion de théologie dogmatique ou morale n’est vraie que dans la mesure où, ayant son fondement dans la Bible, elle se trouve en conformité avec l’enseignement traditionnel de l’Église. Les Provinciales font sans cesse appel à ce critère : au nom de la tradition, Pascal s’en prend au molinisme et à la casuistique, car les casuistes sont en rupture avec la tradition ecclésiastique : p. 83. Sur la question de la grâce, le molinisme rejoint l’hérésie semi-pélagienne : p. 83. De l’idée de tradition découle la fixité immuable des dogmes chrétiens à tous les points de vue.

Les positions de Pascal sur la tradition peuvent être utilement comparées à celles que soutient Antoine Arnauld : voir Tavard Georges, La Tradition au XVIIe siècle en France et en Angleterre.

Arnauld Antoine et Nicole Pierre, Défense des professeurs de l’université de Bordeaux, 1660, p. 18. Tout ce qui regarde la foi est compris dans l’Écriture et dans la tradition. Quand l’Église définit quelque chose, elle ne fait que découvrir ce qui était enfermé dans l’une ou dans l’autre, sans aucune autre révélation nouvelle. Les définitions de l’Église ne sont pas de nouvelles révélations. Différence entre les écritures canoniques, qui sont objet de foi par elles-mêmes et que les fidèles considèrent comme contenant le témoignage immédiat de l’autorité divine, et les définitions des conciles, qui ne sont regardées que comme faisant connaître ou appliquant ce qui est contenu dans la Parole de Dieu. De sorte que la foi ne s’arrête pas à elles, mais les traverse jusqu’à la parole de Dieu.

La fausseté des autres religions est manifeste par le fait qu’elles sont dépourvues de véritable tradition.

Fondement 20 (Laf. 243, Sel. 276). La religion païenne est sans fondement.

La religion mahométane a pour fondement l’Alcoran et Mahomet. Mais ce prophète qui devait être la dernière attente du monde a-t-il été prédit ? Et quelle marque a-t-il que n’ait aussi tout homme qui se voudra dire prophète ? Quels miracles dit-il lui-même avoir faits ? Quel mystère a-t-il enseigné selon sa tradition même ? Quelle morale et quelle félicité ?

La religion juive doit être regardée différemment dans la tradition des livres saints et dans la tradition du peuple. La morale et la félicité en est ridicule dans la tradition du peuple, mais elle est admirable dans celle de leurs saints. Le fondement en est admirable. C’est le plus ancien livre du monde et le plus authentique, et au lieu que Mahomet pour faire subsister le sien a défendu de le lire, Moïse pour faire subsister le sien a ordonné à tout le monde de le lire. Et toute religion est de même, car la chrétienne est bien différente dans les livres saints et dans les casuistes.

Notre religion est si divine qu’une autre religion divine n’en a que le fondement.

Lorsque la tradition est mise en danger, comme Pascal estime que c’est le cas en son temps, Dieu la confirme par des miracles. C’est en ce sens que Pascal a interprété le miracle accompli par la sainte Épine sur la maladie de sa nièce.

Miracles III (Laf. 865, Sel. 439). Les miracles ne sont plus nécessaires à cause qu’on en a déjà, mais quand on n’écoute plus la tradition, quand on ne propose plus que le pape, quand on l’a surpris, et qu’ainsi ayant exclu la vraie source de la vérité qui est la tradition, et ayant prévenu le pape qui en est le dépositaire, la vérité n’a plus de liberté de paraître, alors les hommes ne parlent plus de la vérité. La vérité doit parler elle-même aux hommes. C’est ce qui arriva au temps d’Arius.

 

et n’oseraient désavouer cela,

 

Aucun catholique ne peut désavouer la tradition de l’Église, dont Pascal affirme l’importance fondamentale dans le fragment Perpétuité 7 (Laf. 285, Sel. 317). Si l’ancienne Église était dans l’erreur l’Église est tombée. Quand elle y serait aujourd’hui ce n’est pas de même, car elle a toujours la maxime supérieure de la tradition de la créance de l’ancienne Église. Et ainsi cette soumission et cette conformité à l’ancienne Église prévaut et corrige tout. Mais l’ancienne Église ne supposait pas l’Église future et ne la regardait pas, comme nous supposons et regardons l’ancienne.

Ce sont les protestants qui contestent l’autorité de la tradition.

Bost Hubert, “Jean Claude controversiste : Charenton contre Port-Royal ?”, in Port-Royal et les protestants, Chroniques de Port-Royal, 47, Paris, Bibliothèque Mazarine, 1998, p. 149-177. Voir p. 160 sq. La tradition comme « la chose du monde la plus incertaine, la plus sujette aux impostures et la plus mêlée des inventions et des faiblesses humaines », selon le ministre Claude : p. 161.

Or les protestants sont les ennemis principaux des jésuites, qui ne peuvent se permettre de tomber dans une pareille erreur, qui est proprement une hérésie.

 

et de l’autre ils diront ce qu’il leur plaira.

 

En morale, la doctrine des opinions probables permet aux jésuites de soutenir n’importe quelle doctrine en morale selon leur fantaisie. C’est l’un des griefs principaux que Pascal leur adresse dans les Provinciales et dans les Écrits des curés de Paris.

Mais il s’agit ici de la vérité en général telle que la tradition l’affirme. Sur ce point, le moyen qui a permis aux jésuites de dire « ce qu’il leur plaira » est la manière dont, dans les débats théologiques, ils ont trompé le pape.

 

On croira toujours ce premier, puisqu’aussi bien ce serait leur être contraire que de ne le pas croire.

 

Ce premier : il ne faut sans doute pas entendre que ce premier est une personne. En fait, ce premier signifie ce premier point, qui est qu’il faut suivre la tradition, proposition que nul n’ose en effet désavouer.

Pascal dévoile ici l’une des ruses par lesquelles les jésuites trouvent sournoisement moyen de dire ce qu’il leur plaira : en proclamant d’abord une vérité que nul catholique ne peut contredire, ils attirent d’une part la confiance des fidèles, et ils empêchent d’autre part leurs ennemis de les accuser d’infidélité à la tradition. Quoique par la suite ils soutiennent des opinions probables inventées par leurs casuistes, ils pourront toujours se défendre en excipant de leur fidélité déclarée à la tradition.

Double jeu qui leur permet de se plaindre de l’injustice de leurs adversaires qui leur reprochent la « nouveauté de leurs maximes de morale ».

Sur les reproches adressés par Pascal aux jésuites, il faut se reporter à la thèse de Jouslin Olivier, « Rien ne nous plaît que le combat ». La campagne des Provinciales de Pascal. Étude d’un dialogue polémique, notamment la deuxième partie.

Le thème de la duplicité des jésuites n’a pas été inventé par Pascal. On le trouve abondamment développé dans le Catéchisme des Jésuites, d’Étienne Pasquier, éd. C. Sutto, p. 101 sq. Les contradictions des jésuites illustrent pour Pasquier leur cynisme et leur machiavélisme : p. 94. Les jésuites ont deux consciences : celle des supérieurs et celle qui est propre à chacun. Les jésuites trompent le Pape : p. 102. Ils trompent le roi : p. 343. Le jésuite n'est autre que le sophiste de la religion catholique. Sur le peu de foi qu'il faut accorder à la parole des jésuites : p. 438 sq. Exemples de mensonges : p. 439 sq.

Voir l’analyse de Ferreyrolles Gérard, Pascal et la raison du politique, p. 86, sur la nature particulière de l'hypocrisie jésuite, par contraste avec celle des machiavéliens : les machiavéliens, qui se servent de Dieu comme d'une idole ou d'un épouvantail, sont sincères avec eux-mêmes et hypocrites avec les autres ; les jésuites, eux, trichent avec ce qu’ils croient, et sont hypocrites envers eux-mêmes, mais ils n’hésitent pas à le dire sans vergogne.

À la fin de la XIVe Provinciale, Pascal lui-même a opposé aux polémistes jésuites la condamnation de l’Ecclésiastique, II, 14 : « Vae duplici corde, et ingredienti duabus viis ! »

Commentaire de Sacy, L'Ecclésiastique, p. 30 : « Malheur à ceux qui ont deux cœurs, l'un pour Dieu, l'autre pour le monde ; malheur à ceux dont les lèvres sont aussi corrompues que le cœur, puisque la langue est nécessairement double si le cœur est double. Marcher par deux voies est lorsque l'on marche selon Dieu en apparence, et selon le monde dans le fond du cœur. »

Miracles III (Laf. 909, Sel. 451). Gens sans paroles, sans foi, sans honneur, sans vérité, doubles de cœur, doubles de langue et semblables, comme il vous fut reproché autrefois, à cet animal amphibie de la fable, qui se tenait dans un état ambigu entre les poissons et les oiseaux. (texte barré verticalement) Sur ce texte, voir Descotes Dominique, “Jésuites violents et poissons volants”, Courrier du Centre International Blaise Pascal, 34, Clermont-Ferrand, 2012, p. 28-36.

 

Le reproche adressé aux jésuites d’avoir trompé le pape

 

Le titre du fragment paraît orienter l’interprétation du côté du problème de l’autorité pontificale : les jésuites ne se contentent pas d’abuser le peuple par leur doctrine des probabilités, mais ils trompent aussi le pape, qui a en charge la fidélité à la tradition.

Le reproche d’avoir trompé le pape apparaît dans plusieurs textes de Pascal.

Pensée n° 1A (Laf. 914, Sel. 744). Toutes les fois que les jésuites surprendront le pape on rendra toute la chrétienté parjure. Le pape est très aisé à être surpris à cause de ses affaires et de la créance qu’il a aux Jésuites, et les Jésuites sont très capables de surprendre à cause de la calomnie.

La XVIIe Provinciale le déclare à propos de la condamnation de Jansénius, dont les jansénistes soutenaient qu’elle avait été obtenue en présentant au pape un exemplaire falsifié de l’Augustinus : voir l’éd. Cognet, Garnier, p. 348, § 27. « Que direz-vous sur cela, mon Père ? Que le pape a confirmé sa constitution par un bref ? Je vous répondrai que deux conciles généraux et deux papes ont confirmé la condamnation des lettres d’Honorius. Mais quelle force prétendez-vous faire sur les paroles de ce bref par lesquelles le pape déclare qu’il a condamné la doctrine de Jansénius dans ces cinq propositions ? Qu’est-ce que cela ajoute à la constitution, et que s’ensuit-il de là, sinon que, comme le VIe concile condamna la doctrine d’Honorius, parce qu’il croyait qu’elle était la même que celle des monothélites, de même le pape a dit qu’il a condamné la doctrine de Jansénius dans ces cinq propositions, parce qu’il a supposé qu’elle était la même que ces cinq propositions ? Et comment ne l’eût-il pas cru ? Votre société ne publie autre chose ; et vous-même, mon Père, qui avez dit qu’elles y sont mot à mot, vous étiez à Rome au temps de la censure, car je vous rencontre partout. Se fût-il défié de la sincérité ou de la suffisance de tant de religieux graves ? Et comment n’eût-il pas cru que la doctrine de Jansénius était la même que celle des cinq propositions, dans l’assurance que vous lui aviez donnée qu’elles étaient mot à mot de cet auteur ? Il est donc visible, mon père, que, s’il se trouve que Jansénius ne les ait pas tenues, il ne faudra pas dire, comme vos pères ont fait dans leurs exemples, que le pape s’est trompé en ce point de fait, ce qu’il est toujours fâcheux de publier : mais il ne faudra que dire que vous avez trompé le pape ; ce qui n’apporte plus de scandale, tant on vous connaît maintenant. »

La XVe Provinciale est aussi consacrée au droit que les jésuites s’arrogent de mentir en toute bonne conscience pour nuire à leurs adversaires et protéger leurs partisans.

La XVIIIe Provinciale insiste longuement sur le fait que les papes sont sujets à être trompés, parce qu’ils ne sont pas infaillibles, surtout sur les points de fait.

L’originalité du présent fragment consiste en ce que Pascal estimait que, sur la discipline ecclésiastique et le respect de la tradition comme sur le reste, les jésuites ont aussi abusé le souverain pontife.