Fragment Fondement n° 6 / 21  – Papier original : RO 45-8

Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : Fondement n° 282 p. 117 v° / C2 : p. 144

Éditions savantes : Faugère II, 369, XXIX / Havet XXV.52 / Brunschvicg 444 / Tourneur p. 251-2 / Le Guern 214 / Lafuma 229 / Sellier 261

 

 

 

Ce que les hommes par leurs plus grandes lumières avaient pu connaître, cette religion l’enseignait à ses enfants.

 

 

La plus haute sagesse philosophique, leurs plus puissantes intuitions, celles de Platon ou d’Épictète, n’atteignaient tout au plus que le minimum de ce que la religion chrétienne enseigne aux fidèles les plus simples. Ce fragment fait écho au premier mouvement de l’apologie, dans laquelle Pascal suivait les opinions des philosophes : elles ne parvenaient pas à égaler la connaissance des fondements de la religion chrétienne. Celle-ci commence là où la philosophie finit.

 

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Fragments connexes

 

Excellence 2 (Laf. 190, Sel. 222). Quod curiositate cognoverunt, superbia amiserunt.

Prophéties 17 (Laf. 338, Sel. 370). Ce que Platon n’a pu persuader à quelque peu d’hommes choisis et si instruits une force secrète le persuade à cent milliers d’hommes ignorants, par la vertu de peu de paroles.

Preuves par discours III (Laf. 447, Sel. 690). La conversion des païens n’était réservée qu’à la grâce du Messie. Les Juifs ont été si longtemps à les combattre sans succès : tout ce qu’en ont dit Salomon et les prophètes a été inutile. Les sages, comme Platon et Socrate, n’ont pu le persuader.

 

Mots-clés : ConnaîtreEnfantHommesLumièreReligion.