Fragment Morale chrétienne n° 24 / 25  – Papier original : RO 265-4

Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : Morale n° 368 p. 181 v° / C2 : p. 215

Éditions savantes : Faugère II, 93, IX / Havet XXV.30 / Brunschvicg 503 / Tourneur p. 295-2 / Le Guern 355 / Lafuma 375 / Sellier 407

 

 

 

Les philosophes ont consacré les vices en les mettant en Dieu même. Les chrétiens ont consacré les vertus.

 

 

 

Ce fragment fait allusion au problème de la vertu des païens, pour opposer aux fausses vertus des païens les véritables vertus des chrétiens. Il revient sur certains thèmes de la liasse Philosophes.

 

Analyse détaillée...

 

Fragments connexes

 

Voir la liasse Philosophes, notamment les deux fragments suivants :

Philosophes 4 (Laf. 142, Sel. 175). Contre les philosophes qui ont Dieu sans J.-C. Philosophes.

Ils croient que Dieu est seul digne d’être aimé et d’être admiré, et ont désiré d’être aimés et admirés des hommes, et ils ne connaissent pas leur corruption. S’ils se sentent pleins de sentiments pour l’aimer et l’adorer, et qu’ils y trouvent leur joie principale, qu’ils s’estiment bons, à la bonne heure ! Mais s’ils s’y trouvent répugnants s’ils n’ont aucune pente qu’à se vouloir établir dans l’estime des hommes, et que pour toute perfection, ils fassent seulement que, sans forcer les hommes, ils leur fassent trouver leur bonheur à les aimer, je dirai que cette perfection est horrible. Quoi, ils ont connu Dieu et n’ont pas désiré uniquement que les hommes l’aimassent, que les hommes s’arrêtassent à eux. Ils ont voulu être l’objet du bonheur volontaire des hommes.

Philosophes 7 (Laf. 145, Sel. 178). Les trois concupiscences ont fait trois sectes et les philosophes n’ont fait autre chose que suivre une des trois concupiscences.

 

Mots-clés : DieuPhilosopheVertuVice.