Fragment Ordre n° 7 / 10 - Papier original : RO 25-4

Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : Ordre n° 11 et 12 p. 1 v° / C2 : p. 15

Éditions savantes : Faugère II, 392, Ordre / Havet XXV.110 / Brunschvicg 291 / Tourneur p. 168-4 / Le Guern 7 / Maeda I p. 43 / Lafuma 9 / Sellier 43

 

 

 

Dans la lettre de l’injustice peut venir :

La plaisanterie des aînés qui ont tout. Mon ami, vous êtes né de ce côté de la montagne. Il est donc juste que votre aîné ait tout.

Pourquoi me tuez‑vous ?

 

 

 

 

Ce fragment annonce quelques-unes des « plaisanteries » qui feront l’objet de la liasse Vanité, pour montrer l’inconstance et la vanité de la nature de l’homme.

On a l’impression qu’il s’agit d’un sommaire d’anecdotes prévues pour illustrer la vanité de la justice humaine.

Le côté de la montagne aurait évoqué l’au-delà de l’eau, et le côté de la rivière qui sont évoqués dans d’autres fragments. La dernière phrase serait écrite sous l’effet d’un rapprochement que ferait Pascal entre les lois de la succession par héritage et les règles de la guerre.

 

Analyse détaillée...

Fragments connexes

 

Vanité 37 (Laf. 51, Sel. 84). Pourquoi me tuez-vous à votre avantage ?

Misère 9 (Laf. 60, Sel. 94). Plaisante justice qu’une rivière borne. Vérité au deçà des Pyrénées, erreur au delà.

Raisons des effets 13 (Laf. 94, Sel. 128). Le plus grand des maux est les guerres civiles. Elles sont sûres si on veut récompenser les mérites, car tous diront qu’ils méritent. Le mal à craindre d’un sot qui succède par droit de naissance n’est ni si grand, ni si sûr.

 

Mots-clés : Coutume Héritage HomicideInjustice Lettre.