Pensées - page 112
est tout fort.
6. L’Église s’est vue obligée de
montrer que Jésus-Christ était
homme, contre ceux qui le niaient ;
aussi bien que de montrer qu’il était
Dieu : et les apparences étaient aussi
grandes contre l’un que contre l’autre.
7. Jésus-Christ est un Dieu
dont on s’approche sans orgueil, et
sous lequel on s’abaisse sans désespoir.
8. La conversion des Païens
était réservée à la grâce du Messie.
Les Juifs, ou n’y ont point travaillé,
ou l’ont fait sans succès : tout ce
qu’en ont dit Salomon et les Prophètes
a été inutile. Les Sages, comme
Platon et Socrate, n’ont pu leur persuader
de n’adorer que le vrai Dieu.
9. L’Évangile ne parle de la
virginité de la Vierge que jusqu’à la
naissance de Jésus-Christ : tout par
rapport à Jésus-Christ.
10. Les deux Testaments regardent
Jésus-Christ ; l’ancien comme
son attente, le nouveau comme son
modèle ; tous deux comme leur centre. |