Fragment Philosophes n° 8 / 8 – Papier original : RO 255-3

Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : Philosophes n° 199-200 p. 61 v° / C2 : p. 87

Éditions de Port-Royal : Chap. XXI - Contrarietez estonnantes : 1669 et janv. 1670 p. 167-168 / 1678 n° 1 p. 165

Éditions savantes : Faugère II, 92, VI / Havet VIII.4 / Michaut 535 / Brunschvicg 350 / Tourneur p. 215-4 / Le Guern 136 / Lafuma 146 / Sellier 179

 

 

 

 

 

Dans l’édition de Port-Royal

 

Chap. XXI - Contrarietez estonnantes : 1669 et janv. 1670 p. 167-168 / 1678 n° 1 p. 165

       

Différences constatées par rapport au manuscrit original

 

Ed. janvier 1670 1

Transcription du manuscrit

 [...]

Ils concluent qu’on peut toujours ce qu’on peut quelquefois, et que puisque le désir de la gloire fait bien faire quelque chose à ceux qu’il possède, les autres le pourront bien aussi. Ce sont des mouvements fiévreux que la santé ne peut imiter.

 

Ils concluent qu’on peut toujours ce qu’on peut quelquefois et que, puisque le désir de la gloire fait bien faire à ceux qu’il possède quelque chose, les autres le pourront bien aussi.

Ce sont des mouvements fiévreux que la santé ne peut imiter.

Épictète conclut de ce qu’il y a des chrétiens constants que chacun le peut bien être.

 

1 Conventions : rose = glose des éditeurs ; vert = correction des éditeurs ; marron = texte non retenu par les éditeurs.

 

Commentaires

 

Le texte a été utilisé dans le chapitre Contrariétés étonnantes qui se trouvent dans la nature de l’homme à l’égard de la vérité, du bonheur, et de plusieurs autres choses. Ce chapitre est composé de textes issus des liasses Contrariétés (5, 13 et 14), Grandeur (6), Souverain bien (2), Philosophes (5, 6, 7, et 8) et du dossier de travail (Laf. 399, Sel. 18 ; Laf. 400, Sel. 19 ; Laf. 401, Sel. 20 ; Laf. 406, Sel. 25 ; Laf. 410, Sel. 29).

On peut se demander pourquoi la note sur Épictète et les chrétiens a été supprimée. L’indication a peut-être paru trop énigmatique aux éditeurs, qui ne disposaient pas du texte source.