Pensées diverses II – Fragment n° 34 / 37 – Papier original : RO 63-1

Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : n° 113 p. 361  / C2 : p. 317 v°

Éditions savantes : Faugère II, 96, XV / Havet XXV.33 bis / Brunschvicg 422 / Tourneur p. 94-3 / Le Guern 538 / Lafuma 631 (série XXIV) / Sellier 524

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Bibliographie

 

 

DESCOTES Dominique, “Force et violence dans le discours chez Antoine Arnauld”, in Antoine Arnauld. Philosophie de la connaissance, Études réunies par J.-C. Pariente, Vrin, Paris, 1995, p. 33-64.

DESCOTES Dominique, “De la XIe Provinciale aux Pensées”, Courrier du Centre International Blaise Pascal, 16, 1994, p. 35-38 ; repris in Treize études sur Blaise Pascal, Clermont-Ferrand, Presses Universitaires Blaise Pascal, 2004, p. 75-83.

FERREYROLLES Gérard, “Saint Thomas et Pascal : les règles de la polémique chrétienne”, in Séries et variations. Études littéraires offertes à Sylvain Menant, Paris, PUPS, 2010, p. 687-703.

ICARD Simon, Port-Royal et saint Bernard de Clairvaux (1608-1709), Paris, Champion, 2010.

MOREAU Denis, Deux cartésiens. La polémique entre Antoine Arnauld et Nicolas Malebranche, Paris, Vrin, 1999.

SELLIER Philippe, Pascal et saint Augustin, Paris, Colin, 1970.

SELLIER Philippe, Essais sur l’imaginaire classique, Paris, Champion, 2003.

 

 

Éclaircissements

 

Il est bon d’être lassé et fatigué par l’inutile recherche du vrai bien,

 

Sur le vrai bien, voir la liasse Souverain bien.

Ce fragment a une double portée.

Il fait écho à l’Entretien avec M. de Sacy, où Pascal explique à M. de Sacy l’avantage que la lecture des philosophes Montaigne et Épictète apporte à l’homme dans la recherche de la vérité. Voir Pascal, Entretien avec M. de Sacy, Paris, Desclée de Brouwer, 1994, p. 124-126. Nota bene : ce texte, conforme à celui que P. Mengotti a retrouvé dans l’original des Mémoires de Fontaine, doit être préféré à celui de toutes les éditions qui ont précédé.

« Ainsi ces deux états, qu’il fallait connaître ensemble pour voir toute la vérité, étant connus séparément, conduisent nécessairement à l’un de ces deux vices, d’orgueil ou de paresse, où sont infailliblement tous les hommes avant la grâce, puisque, s’ils ne demeurent dans leurs désordres par lâcheté, ils en sortent par vanité, tant est vrai ce que vous venez de me dire de saint Augustin, et que je trouve d’une grande étendue. « Non enim uno modo sacrificatur transgressoribus angelis, etc. Car en effet on leur rend hommage en bien des manières. »

C’est donc de ces lumières imparfaites qu’il arrive que l’un, connaissant les devoirs de l’homme et ignorant son impuissance, se perd dans la présomption, et que l’autre, connaissant l’impuissance et non le devoir, il s’abat dans la lâcheté.

D’où il semble que, puisque l’un a la vérité dont l’autre a l’erreur, on formerait en les alliant une morale parfaite. Mais, au lieu de cette paix, il ne réussirait de leur assemblage qu’une guerre et qu’une destruction générale : car l’un établissant la certitude et l’autre le doute, l’un la grandeur de l’homme et l’autre sa faiblesse, ils ruinent les vérités aussi bien que les faussetés l’un de l’autre. De sorte qu’ils ne peuvent subsister seuls à cause de leurs défauts, ni s’unir à cause de leurs oppositions, et qu’ainsi ils se brisent et s’anéantissent pour faire place à la vérité de l’Évangile.

C’est elle qui accorde les contrariétés par un art tout divin : unissant tout ce qu’il y a de vrai et chassant tout ce qu’il y a de faux, elle en fait une sagesse véritablement céleste, où s’accordent ces opposés qui étaient incompatibles dans ces doctrines humaines. Et la raison en est que ces sages du monde plaçaient ces contraires dans un même sujet ; car l’un attribuait la grandeur à la nature et l’autre la faiblesse à la même nature, ce qui ne pouvait subsister ; au lieu que la foi nous apprend à les mettre en des sujets différents : tout ce qu’il y a d’infirme appartenant à la nature, tout ce qu’il y a de puissance appartenant à la grâce.

Voilà l’union étonnante et nouvelle qu’un Dieu seul pouvait enseigner, et que lui seul pouvait faire, et qui n’est qu’une image et un effet de l’union ineffable de deux natures dans la seule personne d’un Homme-Dieu. »

Mais outre ce sens d’ordre moral, le présent fragment a aussi une signification rhétorique. C’est la justification du procédé du renversement du pour au contre que Pascal emploie dans son ouvrage, tel qu’il est résumé dans le fragment Contrariétés 13 (Laf. 130, Sel. 163) :

S’il se vante je l’abaisse

S’il s’abaisse je le vante.

Et le contredis toujours

Jusqu’à ce qu’il comprenne

Qu’il est un monstre incompréhensible.

Ordre 2 (Laf. 4, Sel. 38). Lettre pour porter à rechercher Dieu. Et puis le faire chercher chez les philosophes, pyrrhoniens et dogmatistes qui travailleront celui qui les recherche. Travailler a dans ce fragment le sens de tourmenter, ce qui conduit naturellement à lasser et fatiguer.

Il ne s’agit pas de tourmenter le lecteur par méchanceté, mais de le fatiguer par une recherche inutile, qui le conduit au bout du compte à la recherche utile du libérateur, c’est-à-dire du Christ, conformément au principe du fragment Excellence 1 (Laf. 189, Sel. 221), qu’on ne trouve Dieu [que] par Jésus-Christ : Nous ne connaissons Dieu que par Jésus-Christ. Sans ce médiateur est ôtée toute communication avec Dieu. Par Jésus-Christ nous connaissons Dieu. Tous ceux qui ont prétendu connaître Dieu et le prouver sans Jésus-Christ n’avaient que des preuves impuissantes. Mais pour prouver Jésus-Christ nous avons les prophéties qui sont des preuves solides et palpables. Et ces prophéties étant accomplies et prouvées véritables par l’événement marquent la certitude de ces vérités et partant la preuve de la divinité de Jésus-Christ. En lui et par lui nous connaissons donc Dieu. Hors de là et sans l’Écriture, sans le péché originel, sans médiateur nécessaire, promis et arrivé, on ne peut prouver absolument Dieu, ni enseigner ni bonne doctrine, ni bonne morale. Mais par Jésus-Christ et en Jésus-Christ on prouve Dieu et on enseigne la morale et la doctrine. Jésus-Christ est donc le véritable Dieu des hommes. Mais nous connaissons en même temps notre misère, car ce Dieu-là n’est autre chose que le réparateur de notre misère. Ainsi nous ne pouvons bien connaître Dieu qu’en connaissant nos iniquités. Aussi ceux qui ont connu Dieu sans connaître leur misère ne l’ont pas glorifié, mais s’en sont glorifiés.

Le présent fragment s’inscrit donc dans une suite de réflexions de Pascal sur les procédés rhétoriques que la religion chrétienne permet d’appliquer aux incrédules. Mais la question est de savoir si cette manière de travailler le lecteur est véritablement bonne.

Voir les remarques de Philippe Sellier, “Imaginaire et rhétorique”, in Essais sur l’imaginaire classique, p. 151-152 : « Pascal avait mis au point une véritable stratégie d’anéantissement par la dispositio. Il se proposait, selon ses propres termes, de « travailler » l’incroyant, de le laisser tituber longuement dans le labyrinthe des systèmes – philosophies et fausses religions. L’apologiste prend plaisir à manipuler son lecteur : avec ses renversements du pour au contre il le fait tourner comme, dans certains jeux, on fait tourner un enfant les yeux bandés. Plaisir d’augmenter le vertige et l’égarement. Le libre penseur s’affiche volontiers sceptique. Eh bien ! on allait lui administrer une cure de scepticisme dont il se souviendrait. Stratégie hardie, peut-être dangereuse, et qui à Port-Royal ne ralliait pas tous les suffrages, si l’on en croit l’Entretien avec M. de Sacy. C’est seulement au terme de ce pénible ballottement que commencerait une véritable présentation de la foi, car « il est bon d’être lassé par l’inutile recherche du vrai bien pour tendre les bras au Libérateur » : p. 151-152. Voir p. 152, le rapprochement de cette stratégie avec le Livre de Job.

Dès la querelle des Provinciales, Pascal a dû se justifier d’avoir employé la raillerie, parfois d’une manière blessante. Il a consacré sa onzième lettre à montrer que la raillerie est un moyen permis, à condition de respecter quatre règles :

§ 21. « La première de ces règles est, que l’esprit de piété porte toujours à parler avec vérité et sincérité, au lieu que l’envie et la haine emploient le mensonge et la calomnie : Splendentia et vehementia, sed rebus veris, dit S. Augustin. Quiconque se sert du mensonge agit par l’esprit du diable. Il n’y a point de direction d’intention qui puisse rectifier la calomnie ; et quand il s’agirait de convertir toute la terre, il ne serait pas permis de noircir des personnes innocentes ; parce qu’on ne doit pas faire le moindre mal pour en faire réussir le plus grand bien, et que la vérité de Dieu n’a pas besoin de notre mensonge selon l’Écriture. [...]

§ 22. Mais ce n’est pas assez [...] de ne dire que des choses véritables, il faut encore ne pas dire toutes celles qui sont véritables ; parce qu’on ne doit reporter que les choses qu’il est utile de découvrir, et non pas celles qui ne pourraient que blesser sans apporter aucun fruit. Et ainsi comme la première règle est de parler avec vérité, la seconde est de parler avec discrétion. [...]

§ 23. La troisième règle [...] est que quand on est obligé d’user de quelques railleries, l’esprit de piété porte à ne les employer que contre les erreurs, et non pas contre les choses saintes ; au lieu que l’esprit de bouffonnerie, d’impiété et d’hérésie se rit de ce qu’il y a de plus sacré. Je me suis déjà justifié sur ce point. Et on est bien éloigné d’être exposé à ce vice, quand on n’a qu’à parler des opinions que j’ai rapportées de vos auteurs.

§ 24. Enfin, [...] pour abréger ces règles, je ne vous dirai plus que celle-ci, qui est le principe et la fin de toutes les autres. C’est que l’esprit de charité porte à avoir dans le cœur le désir du salut de ceux contre qui on parle, et à adresser ses prières à Dieu, en même temps qu’on adresse ses reproches aux hommes. On doit toujours, dit S. Augustin, conserver la charité dans le cœur, lors même qu’on est obligé de faire au-dehors des choses qui paraissent rudes aux hommes, et de les frapper avec une âpreté dure, mais bienfaisante, leur utilité devant être préférée à leur satisfaction. »

Sur la différence que Pascal, comme Arnauld, établit entre le rhétorique forte, qui est légitime lorsqu’elle respecte les règles précédentes, et la rhétorique violente, qui ne vise qu’à blesser l’adversaire, voir

Descotes Dominique, “Force et violence dans le discours chez Antoine Arnauld”, in Antoine Arnauld. Philosophie de la connaissance, Études réunies par J.-C. Pariente, Vrin, Paris, 1995, p. 33-64 ; et Moreau Denis, Deux cartésiens. La polémique entre Antoine Arnauld et Nicolas Malebranche, p. 49 sq.

Dans ce fragment, Pascal réfléchit sur la stratégie qu’il a conçue pour son apologie de la religion chrétienne : le renversement du pour au contre, qui, pour porter à rechercher Dieu, le fait chercher chez les philosophes, pyrrhoniens et dogmatistes qui travailleront celui qui les recherche.

Mais ce procédé ne vise par à nuire au lecteur, mais à l’amener à renoncer à chercher le vrai bien parmi les philosophes, et à tendre les bras au Libérateur. Il répond donc à la quatrième règle de la onzième Provinciale.

Voir sur ce sujet le dossier bibliographique sur la rhétorique de Pascal, notamment les titres suivants :

Descotes Dominique, L’argumentation chez Pascal, Presses Universitaires de France, Paris, 1993, 464 p.

Descotes Dominique, “De la XIe Provinciale aux Pensées”, Courrier du Centre International Blaise Pascal, 16, 1994, p. 35-38 ; repris in Treize études sur Blaise Pascal, Clermont-Ferrand, Presses Universitaires Blaise Pascal, 2004, p. 75-83.

Ferreyrolles Gérard, “Éthique et polémique en christianisme : le cas des Provinciales”, in J.-C. Darmon et P. Desan (dir.), Pensée morale et genres littéraires, Paris, P. U. F., 2009, p. 63-80.

Ferreyrolles Gérard, “Saint Thomas et Pascal : les règles de la polémique chrétienne”, in Séries et variations. Études littéraires offertes à Sylvain Menant, Paris, PUPS, 2010, p. 687-703.

Grimm Jurgen, “Parler avec vérité, parler avec discrétion”, Zeitschrift für Französische Sprache und Literatur, 1969, p. 121-153.

Morel Jacques, “Pascal et la doctrine du rire grave”, Méthodes chez Pascal, p. 213-219.

Régent-Susini Anne, “Rire des erreurs des hommes : les Provinciales, une comédie ?”, La campagne des Provinciales, Chroniques de Port-Royal, 58, Paris, 2008, p. 257-268.

Voir un rapprochement de la méthode de Pascal avec l’œuvre de saint Bernard, dans Icard Simon, Port-Royal et saint Bernard de Clairvaux (1608-1709), p. 427-428.

Pascal sait que ce genre de procédé peut être inspiré, non par la recherche du salut du prochain, mais par l’amour propre de l’auteur, qui prétend régenter l’esprit de son lecteur (sa vigilance à l’égard des désirs plus ou moins conscients de tout auteur, lui-même compris, est mentionnée dans le fragment Laf. 627, Sel. 520). Et de fait, certaines réserves à son égard ont été exprimées par des proches comme Nicole, dans sa lettre au marquis de Sévigné, dans l’éd. des Pensées de L. Lafuma, éd. Luxembourg, t. 3, Documents, p. 197-198 : « Je pourrais vous faire plusieurs autres objections sur les Pensées qui me semblent quelquefois un peu trop dogmatiques et qui incommodent ainsi mon amour propre qui n’aime pas à être régenté si fièrement ».

Dans l’ouverture de sa XXVe Lettre philosophique, avec son éloquence pateline, Voltaire pousse l’argument contre Pascal, censé persécuter moralement le lecteur : « Il me paraît qu’en général l’esprit dans lequel M. Pascal écrivit ces Pensées était de montrer l’homme dans un jour odieux. Il s’acharne à nous peindre tous méchants et malheureux. Il écrit contre la nature humaine à peu près comme il écrivait contre les jésuites. Il impute à l’essence de notre nature ce qui n’appartient qu’à certains hommes. Il dit éloquemment des injures au genre humain. J’ose prendre le parti de l’humanité contre ce misanthrope sublime ; j’ose assurer que nous ne sommes ni si méchants ni si malheureux qu’il le dit. »

Pascal pense en revanche que son procédé, qui consiste à faire chercher en vain parmi les philosophes n’est pas un procédé violent, mais une méthode saine, qui ne s’encombre pas d’un inutile respect humain et tend véritablement à conduire le lecteur à la vérité.

De ce principe découle la règle du fragment Laf. 669, Sel. 548. Il faut en tout dialogue et discours qu’on puisse dire à ceux qui s’en offensent : de quoi vous plaignez-vous ?

 

afin de tendre les bras au Libérateur.

 

Voir un écho de cette formule dans le fragment Laf. 793, Sel. 646. Ainsi je tends les bras à mon libérateur, qui, ayant été prédit durant 4000 ans est venu souffrir et mourir pour moi sur la terre dans les temps et dans toutes les circonstances qui en ont été prédites, et par sa grâce j’attends la mort en paix dans l’espérance de lui être éternellement uni et je vis cependant avec joie, soit dans les biens qu’il lui plaît de me donner, soit dans les maux qu’il m’envoie pour mon bien et qu’il m’a appris à souffrir par son exemple.

Sellier Philippe, Pascal et saint Augustin, p. 37 et p. 524.

Loi figurative 24 (Laf. 269, Sel. 300). Il y en a qui voient bien qu’il n’y a pas d’autre ennemi de l’homme que la concupiscence qui les détourne de Dieu, et non pas des [iniquités], ni d’autre bien que Dieu, et non pas une terre grasse. Ceux qui croient que le bien de l’homme est en sa chair et le mal en ce qui le détourne des plaisirs des sens, qu’il[s] s’en soûle[nt] et qu’il[s] y meure[nt]. Mais ceux qui cherchent Dieu de tout leur cœur, qui n’ont de déplaisir que d’être privés de sa vue, qui n’ont de désir que pour le posséder et d’ennemis que ceux qui les en détournent, qui s’affligent de se voir environnés et dominés de tels ennemis, qu’ils se consolent. Je leur annonce une heureuse nouvelle : il y a un libérateur pour eux ; je le leur ferai voir ; je leur montrerai qu’il y a un Dieu pour eux ; je ne le ferai pas voir aux autres. Je ferai voir qu’un Messie a été promis pour délivrer des ennemis, et qu’il en est venu un pour délivrer des iniquités, mais non des ennemis.

L’idée du libérateur est inscrite dans les prophéties :

Loi figurative 24 (Laf. 269, Sel. 300). Daniel IX, prie pour la délivrance du peuple de la captivité de leurs ennemis. Mais il pensait aux péchés, et pour le montrer, il dit que Gabriel lui vint dire qu’il était exaucé et qu’il n’y avait plus que soixante-dix semaines à attendre, après quoi le peuple serait délivré d’iniquité. Le péché prendrait fin et le libérateur, le saint des saints amènerait la justice éternelle, non la légale, mais l’éternelle.

Selon Preuves par les Juifs IV (Laf. 454, Sel. 694), les Juifs croient qu’il viendra un libérateur, pour tous, qu’ils sont au monde pour l’annoncer aux hommes, qu’ils sont formés exprès pour être les avant-coureurs et les hérauts de ce grand avènement, et pour appeler tous les peuples à s’unir à eux dans l’attente de ce libérateur.

Le Christ est aussi dit réparateur dans les Pensées :

Ordre 4 (Laf. 6, Sel. 40). Première partie : Misère de l’homme sans Dieu.

Deuxième partie : Félicité de l’homme avec Dieu.

Autrement

Première partie : Que la nature est corrompue, par la nature même.

Deuxième partie : Qu’il y a un Réparateur, par l’Écriture.

Libération et réparation sont liées : c’est parce qu’il répare la corruption de la nature humaine par la grâce que Jésus-Christ libère l’homme du péché.