Pensées diverses III – Fragment n° 46 / 85 – Le papier original est perdu
Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : n° 132 p. 375 v° / C2 : p. 335
Éditions de Port-Royal : Chap. XXVIII - Pensées chrestiennes : 1669 et janvier 1670 p. 262 / 1678 n° 48 p. 254-255
Éditions savantes : Faugère I, 271, XIX / Havet XXIV.27 / Brunschvicg 906 / Le Guern 587 / Lafuma 693 (série XXV) / Sellier 572
Les conditions les plus aisées à vivre selon le monde sont les plus difficiles à vivre selon Dieu et au contraire. Rien n’est si difficile selon le monde que la vie religieuse, rien n’est plus facile que de la passer selon Dieu, rien n’est plus aisé que d’être dans une grande charge et dans de grands biens selon le monde, rien n’est plus difficile que d’y vivre selon Dieu et sans y prendre de part et de goût.
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Traitement sur le mode combinatoire d’une idée directement tirée des Évangiles, et qui repose sur les idées augustiniennes de la délectation et de l’opposition de l’uti et du frui : la difficulté de vivre chrétiennement dans le monde.
Fragments connexes
Pensées diverses (Laf. 523, Sel. 453). Une seule pensée nous occupe ; nous ne pouvons penser à deux choses à la fois, dont bien nous prend, selon le monde non selon Dieu. (texte barré verticalement)
Pensées diverses (Laf. 797, Sel. 650). Le propre de la richesse est d’être donnée libéralement.
[...]
Le propre de la puissance est de protéger.
