Miracles III  – Fragment n° 5 / 11 – Papier original : RO 447-1

Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : n° 192 p. 463 / C2 : p. 261

Éditions de Port-Royal : Chap. XXVII - Pensées sur les miracles : 1669 et janv. 1670 p. 230 /

1678 n° 14 p. 223

Éditions savantes : Faugère I, 287, LXIV et LXV ; II, 215, VII / Havet Prov. 447 p. 294 ; XXIII.21 / Brunschvicg 850 / Tourneur p. 156 / Le Guern 701 / Lafuma 881 (série XXXIV, notée XXXIII par erreur) / Sellier 443

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Transcription savante (origine : Recueil des originaux)

 

 

             Les 5 propositions condamnéés, point de miracle

            car l’Eglise n’estoit la verité n’estoit point 1 attaquéé

           mais la Sorbonne, mais la bulle.

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                Il est impossible que ceux qui ayment dieu de tout leur

         cœur meconoissent l’Eglise. tant il elle est evidente

               Il est impossible que ceux qui n’ayment pas dieu conoissent

                 soyent convaincus de l’Eglise

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                 Les miracles ont une telle force que il sans a fallu

                 que d. ayt averty qu’on n’y pensa[st] 2 point contre luy. Tout clair qu’il soit

                                                                                                         qu’il y a un dieu

                 sans quoy ils eussent esté capables de Troubler           ----------------------

                  Et ainsy tant s’en faut que ces passages, deut.13. 3 facent 4

                 contre l’authorité des miracles, que rien n’en marque davantage la force

                                               & de mesme pour l’antechrist jusqu’a seduire les esleus

                                                                                                           s’il estoit possible

 

Notes

 

1 C1 et C2 : « pas ». P. Faugère a corrigé.

2 P. Faugère puis E. Havet et L. Brunschvicg : « pense ». Z. Tourneur : « pensa ». L. Lafuma, M. Le Guern et Ph. Sellier : « pense ». Voir la transcription diplomatique.

3 C1 : « 17 ».

4 C1 et C2 : « fussent ». P. Faugère a corrigé.

 

Premières éditions et copies des XVIIe - XVIIIe siècles et du début du XIXe

 

Une note a été intégrée dans le chapitre Pensées sur les miracles de l’édition de Port-Royal.

 

Voir cette étude...

La copie Périer reproduit les autres notes, p. 135 v° : (en rouge : différences avec C1 et C2)

Les 5. propositions condamnées, point de miracles. Car la vérité n’étoit point attaquée, mais la sorbonne ; mais la Bulle.

Il est impossible que ceux qui aiment Dieu de tout leur cœur ne connoissent l’Eglise tant elle est évidente.

Il est impossible que ceux qui n’aiment pas Dieu soient convaincus de l’Eglise.

1er éditeur : P. Faugère (1844).

 

Remarques

 

E. Havet n’édite pas la première note.

Z. Tourneur fait précéder ce fragment de la note Les 5 propositions estoyent Equivoques, Elles ne le sont plus, en signalant (note 2, p. 156) que cette note est écrite sur une « bande de papier collée sur la page 439 du Recueil. » Voir Pensées diverses (Laf. 718, Sel. 596).

 

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