Glossaire

 

K.

 

Kohelet.

Nom du livre de l’Ecclésiaste.

Voir Rabbinage 2 (Laf. 278, Sel. 309).

 

L.

 

Laboureur.

Homme de campagne qui laboure des terres ou pour lui, ou pour autrui. Pascal le prend comme exemple de métier pénible.

Voir Dossier de travail (Laf. 415, Sel. 34).

 

Lacédémone, Lacédémonien.

Autre nom de Sparte.

Voir Morale chrétienne 9 (Laf. 359, Sel. 391), Preuves par les Juifs I (Laf. 451, Sel. 691) et Preuves par les Juifs IV (Laf. 454, Sel. 694).

 

Lâcheté, Lâche.

Lâche : figurément, qui n’a point de courage, point de cœur, qui est poltron. Par suite, qui est bas, honteux, sans honneur, infâme (Furetière). Antonyme de généreux.

Voir Fausseté 6 (Laf. 208, Sel. 240) et Preuves par discours II (Laf. 427, Sel. 681).

 

Laisser.

Permettre qu’une chose se fasse par son propre mouvement. Dans les Écrits sur la grâce, Pascal écrit que Dieu laisse l’homme lorsqu’il lui retire sa grâce et le laisse à ses instincts et désirs peccamineux. Mais Pascal écrit aussi que l’homme laisse Dieu par la suite de précédent délaissement, pour désigner l’oubli dans lequel l’homme tombe, omettant de prier Dieu. En ce sens, Pascal parle d’un double délaissement. Voir la Lettre sur la possibilité des commandements.

Voir Fondement 12 (Laf. 235, Sel. 267).

 

Lamech.

Fils de Metushaël ou de Mathusalem, selon les traditions de la Genèse. Il est père de Noé, et selon Luc, III, 36, ancêtre de Jésus-Christ.

Voir Perpétuité 3 (Laf. 281, Sel. 313) et Preuves de Moïse 6 (Laf. 296, Sel. 327).

 

Langage, Langue.

Pascal s’intéresse au langage dans l’opuscule De l’esprit géométrique, à propos des définitions de mots. Les Pensées traitent aussi en plusieurs endroits des manières de parler.

Sur la réflexion de Pascal sur ce sujet, voir Reguig-Naya Delphine, "Les contrariétés du langage de Port-Royal : incarnation et expression", in Denis Delphine et Spica Anne-Elisabeth (dir.), Les langages au XVIIe siècle, Littératures classiques, n° 50, printemps 2004, Paris, Champion, 2004, p. 51-62.

Reguig-Naya Delphine, Le corps des idées. Pensées et poétiques du langage dans l’augustinisme de Port-Royal. Arnauld, Nicole, Pascal, Mme de La Fayette, Racine, Paris, Champion, 2007.

Parain Brice, Recherches sur la nature et les fonctions du langage, NRF, Gallimard, Paris, 1942.

Pariente Jean-Claude, L'Analyse du langage à Port-Royal, Paris, Éd. de Minuit, 1985.

Descotes Dominique, "Pascal et le langage", in Pezzino Giuseppe (dir.), L'incerto potere della ragione, Catania, C. U. E. C. M., 2005, p. 33-57.

Robinet André, Le langage à l’âge classique, Paris, Klincksieck, 1978.

Voir Pensées diverses (Laf. 559, Sel. 466), Pensées diverses (Laf. 710, Sel. 588), Grandeur 1 (Laf. 105, Sel. 137), Grandeur 5 (Laf. 109, Sel. 141), Divertissement 7 (Laf. 139, Sel. 171), etc.

 

Laquais.

Le laquais est défini dans le Littré, qui suit le Dictionnaire de l’Académie, comme un valet de livrée, employé principalement pour suivre son maître.

Voir Vanité 7 (Laf. 19, Sel. 53) et Raisons des effets 8 (Laf. 89, Sel. 123).

 

Latin.

Le latin est la langue des doctes. Contrairement à une idée reçue, français et latin ne se combattent pas. Il s’agit d’un cas de bilinguisme conventionnel, chaque langue ayant son domaine. Pascal a commencé par écrire son traité sur le triangle arithmétique en latin, puis, ayant compris que certaines parties pouvaient intéresser les personnes du monde férues de sciences nouvelles, en a traduit de larges passages en français. Ses Lettres de A. Dettonville sur la roulette sont entièrement en français.

Voir Perpétuité 3 (Laf. 281, Sel. 313) et Miracles III (Laf. 898, Sel. 448).

 

Lazare.

Frère de Marthe et de Marie, ami de Jésus, qui le ressuscita. Voir Jean, XI, sur cet épisode miraculeux. Voir le commentaire de ce chapitre dans l’édition de l’Évangile de Jean publiée par Port-Royal.

Voir Pensées diverses (Laf. 730, Sel. 612).