Contre la fable d’Esdras – Fragment n° 2 / 4 – Papier original : RO 411-3
Copie manuscrite du XVIIe s. : C2 : p. 221 (absent de C1)
Éditions savantes : Faugère II, 196, XVII / Havet XXV.142 / Brunschvicg 634 / Tourneur p. 299-2 / Le Guern 708 / Lafuma 968 / Sellier 416
Si la fable d’Esdras est croyable, donc il faut croire que l’Écriture est écriture sainte. Car cette fable n’est fondée que sur l’autorité de ceux qui disent celle des Septante, qui montre que l’Écriture est sainte. Donc, si ce conte est vrai, nous avons notre compte par là, sinon nous l’avons d’ailleurs. Et ainsi ceux qui voudraient ruiner la vérité de notre religion, fondée sur Moïse, l’établissent par la même autorité par où ils l’attaquent. Ainsi par cette providence, elle subsiste toujours.
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Les fragments des Pensées relatifs à la fable d’Esdras nécessitent tous une explication du contexte général et de l’histoire de la mission qu’a remplie Esdras lors du retour du peuple juif de l’exil de Babylone. Nous proposons donc une mise au point à laquelle tous les dossiers des fragments relatifs à Esdras renverront pour ne pas répéter plusieurs fois le même récit. Il est recommandé de lire par priorité le dossier thématique Esdras.
Fragments connexes
Contre la fable d’Esdras 1 (Laf. 949, Sel. 415).
Contre la fable d’Esdras 3 (Laf. 953, Sel. 417).
Contre la fable d’Esdras 4 (Laf. 953, Sel. 418).
Voir le dossier thématique sur l’Autorité.
Voir le dossier thématique sur Esdras.
Mots-clés : Autorité – Écriture – Esdras – Fable – Moïse – Septante.