Fragment Vanité n° 27 / 38 – Papier original : RO 21-4
Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : Vanité n° 47 p. 82 / C2 : p. 23
Éditions savantes : Faugère I, 206, LXXXIV / Havet VII.31 / Brunschvicg 134 / Tourneur p. 173-2 / Le Guern 37 / Maeda I p. 183 / Lafuma 40 / Sellier 74
Quelle vanité que la peinture, qui attire l’admiration par la ressemblance des choses dont on n’admire point les originaux !
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Comme dans d’autres fragments de la liasse Vanité, la peinture est prise ici comme preuve de la vanité de l’homme : dans un tableau, on n’admire pas l’objet représenté, mais l’effet de ressemblance, qui est indépendant de la nature de l’objet représenté.
Fragments connexes
Vanité 1 (Laf. 13, Sel. 47). Deux visages semblables, dont aucun ne fait rire en particulier, font rire ensemble par leur ressemblance.
Vanité 9 (Laf. 21, Sel. 55). Ainsi les tableaux vus de trop loin et de trop près.
Loi figurative 15 (Laf. 260, Sel. 291). Un portrait porte absence et présence, plaisir et déplaisir. La réalité exclut absence et déplaisir.
Mots-clés : Copie – Figure – Original – Peinture – Ressemblance – Vanité.