Glossaire

 

S.

 

Sabbat.

Sabbat ou Chabbat : septième jour de la semaine, consacré au repos selon le judaïsme. Certains travaux sont interdits le jour du sabbat.

Voir Miracles II (Laf. 855, Sel. 435) et Preuves par les Juifs III (Laf. 453, Sel. 693).

 

Sacrement.

Bouyer Louis, Dictionnaire théologique, article Sacrement, p. 584-588. Cérémonie instituée par le Christ, qui est par elle-même source de grâce. Les sept sacrements sont le baptême, la confirmation, l’eucharistie, l’ordre, le mariage, la pénitence et l’extrême onction. Pour approfondir, voir Bartmann Bernard, Précis de théologie dogmatique, II, p. 229 sq., qui consacre des pages importantes à l’idée du sacrement en général, et aux différents sacrements en particulier.

Voir Prophéties IV (Laf. 486, Sel. 724), Perpétuité 9 (Laf. 287, Sel. 319), Miracles III (Laf. 859, Sel. 438), Pensées diverses (Laf. 713, Sel. 591) et Pensées diverses (Laf. 733, Sel. 614).

 

Sacrificateur, Sacrifice.

Sur cette notion complexe, voir le Dictionnaire encyclopédique du Judaïsme, Paris, Cerf, 1993, p. 991-995. Et pour passer aux conceptions chrétiennes, voir aussi Bouyer Louis, Dictionnaire théologique, article Sacrifice, p. 588-593. Le Précis de théologie dogmatique de Bernard Bartmann, II, p. 229 sq., envisage l’ensemble de l’évolution. Sur le sacrifice de la Croix, voir p. 380 sq. Le sacrifice de la messe : p. 387.

Voir Religion aimable 1 (Laf. 221, Sel. 254), Fondement 13 (Laf. 236, Sel. 268), Loi figurative 13 (Laf. 257, Sel. 289), Loi figurative 14 (Laf. 258-259, Sel. 290), Pensées diverses (Laf. 607-608, Sel. 504), etc.

 

Sagesse, Sage.

Nadeau Christian, Le vocabulaire de saint Augustin, Paris, Ellipses, 2001, p. 50. Le Livre de la Sagesse appartient à l’Ancien Testament.

Voir Vanité 14 (Laf. 26, Sel. 60), Vanité 21 (Laf. 33, Sel. 67), Raisons des effets 2 (Laf. 82, Sel. 116), Philosophes 6 (Laf. 144, Sel. 177), A P. R. 1 (Laf. 149, Sel. 182), etc.

 

Sain.

Qui présente l’aspect d’un raisonnement pertinent. Physiquement, signifie non corrompu. La nature de l’homme devient saine lorsqu’il est délivré du péché.

Voir Raisons des effets 14 (Laf. 95, Sel. 129), Fondement 12 (Laf. 235, Sel. 267) et Pensées diverses (Laf. 711, Sel. 589).

 

Saint, Sainteté.

Qui est exempt de tout péché, de toute corruption.

Voir Divertissement 1 (Laf. 132, Sel. 165), A P. R. 1 (Laf. 149, Sel. 182), Commencement 1 (Laf. 150, Sel. 183), Soumission 14 (Laf. 180, Sel. 211), Loi figurative 24 (Laf. 269, Sel. 300), Preuves de Jésus-Christ 4 (Laf. 301, Sel. 332), etc.

 

Saint-Cyran.

Sur Jean Duvergier de Hauranne, abbé de Saint-Cyran, l’un des maîtres de Port-Royal, il faut se reporter à l’article qui le concerne dans le Dictionnaire de Port-Royal publié par A. McKenna et J. Lesaulnier, que l’on peut compléter avec Orcibal Jean, Saint-Cyran et le Jansénisme, coll. “Maîtres spirituels”, Seuil, Paris,1961. On peut approfondir avec Orcibal Jean, La Spiritualité de Saint-Cyran avec ses écrits de piété inédits, Les Origines du jansénisme, V, Vrin, Paris, 1962.

Mais le personnage que Pascal mentionne dans le fragment Miracles I (Laf. 830, Sel. 419) des Pensées est Martin de Barcos, neveu du précédent, qui lui succéda à la cure de Saint-Cyran. Pour éviter de les confondre, on peut lire les articles de Les deux abbés de Saint-Cyran, Chroniques de Port-Royal, n° 26-27-28, 1977-1978-1979. Barcos a d’autre part son article dans le Dictionnaire de Port-Royal mentionné ci-dessus. C’est à lui que Pascal a adressé un questionnaire sur les miracles, après celui dont Marguerite Périer avait bénéficié.

 

Saint-Esprit.

Troisième personne de la Trinité divine. Voir Bartmann Bernard, Précis de théologie dogmatique, I, p. 218 sq.

Voir Morale chrétienne 17 (Laf. 367, Sel. 400), Pensées diverses (Laf. 760, Sel. 629) et Preuves par discours II (Laf. 435, Sel. 687).

 

Saint-Sacrement.

Expression qui désigne le sacrement de l’Eucharistie. On expose le Saint-Sacrement en plaçant sur l’autel une hostie pour la donner à adorer aux fidèles.

Voir Pensées diverses (Laf. 733, Sel. 614).

 

Salomon.

Dictionnaire encyclopédique du judaïsme, Paris, Cerf, 1993, article Salomon, p. 1105 sq. Quatrième fils de David sur le trône d’Israël, il est son successeur. Il règne de 968 à 928 avant Jésus-Christ approximativement. Son règne est un temps de paix et de prospérité. Il pratique une politique de paix avec les pays voisins. Roi bâtisseur, il fait édifier le Temple. Sa sagesse légendaire lui vient d’une promesse divine faite en rêve la veille de son couronnement ; au plan judiciaire, son jugement est demeuré célèbre. Salomon perd son trône, sa santé, et même sa sagesse à la fin de sa vie.

Voir Misère 18 (Laf. 69, Sel. 103), Dossier de travail (Laf. 403, Sel. 22), Pensées diverses (Laf. 575, Sel. 478), Preuves par discours III (Laf. 447, Sel. 690) et Preuves par les Juifs VI (Laf. 463, Sel. 702).

 

Salomon de Tultie.

Pseudonyme que comptait prendre Pascal sur la défense de la religion chrétienne qu’il espérait publier. Anagramme de Amos Dettonville, auteur supposé des Lettres sur la roulette, et de Louis de Montalte, nom d’auteur des Provinciales lorsqu’elles furent imprimées en volume.

Voir Pensées diverses (Laf. 745, Sel. 618).

 

Salut.

Le mot s’entend au sens de salut des hommes qui sont prédestinés à être sauvés du péché et de ses conséquences.

Voir A P. R. 2 (Laf. 149, Sel. 182), Dossier de travail (Laf. 392, Sel. 11), Miracles III (Laf. 877, Sel. 441), Pensées diverses (Laf. 570, Sel. 474), Pensées diverses (Laf. 680, Sel. 559), etc.