Fragment Fausseté des autres religions n° 11 / 18  – Papier original : RO 467-2

Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : Fausseté n° 270 p. 107 v° / C2 : p. 134

Éditions savantes : G. Michaut 830 / Brunschvicg 551 / Tourneur p. 247-4 / Le Guern 199 / Lafuma 213 / Sellier 246

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Bibliographie

 

 

HASEKURA Takaharu, “Commentaire des Pensées de Pascal, L. 214”, Études françaises, Section française de la Faculté des lettres Université Waseda, n° 10, 2003, p. 16-41.

ICARD Simon, Port-Royal et saint Bernard de Clairvaux (1608-1709), Saint-Cyran, Jansénius, Arnauld, Pascal, Nicole, Angélique de Saint-Jean, Paris, Champion, 2010.

 

 

Éclaircissements

 

Dignior plagis quam osculis non timeo quia amo.

 

Saint Bernard, In cantica sermones, LXXXIV, éd. Migne, t. 2, p. 1186 : « méritant des coups plutôt que des baisers, je ne crains pas parce que j’aime ».

Icard Simon, Port-Royal et saint Bernard de Clairvaux (1608-1709), Saint-Cyran, Jansénius, Arnauld, Pascal, Nicole, Angélique de Saint-Jean, Paris, Champion, 2010, p. 407 sq. Pascal lecteur du sermon 84 sur le Cantique des cantiques.

C’est l’attitude du pécheur qui évite le désespoir malgré son abaissement, tel qu’il est défini dans Fausseté 10 (Laf. 212, Sel. 245) : J.-C. est un Dieu dont on s'approche sans orgueil et sous lequel on s'abaisse sans désespoir.

Le fragment rappelle aussi que la religion chrétienne ne s’impose pas par la crainte, ce qui lui évite le caractère tyrannique qui entache les fausses religions.