Fragment connu par le ms Joly de Fleury – Le papier original est perdu

Copies manuscrites du XVIIe s. : absent de C1 et C2

Copies du XVIIIe s. : ms Joly de Fleury p. 247 v°

Éditions modernes : (ms découvert par J. Mesnard en 1962), Le Guern 770 / Sellier 772

 

 

 

Il est bon de porter les personnes renouvelées intérieurement par la grâce à faire des œuvres de piété et de pénitence proportionnées à leur portée, parce que l’un et l’autre sont conservés par la proportion qu’il y a entre la bonté des œuvres et l’esprit par lequel elles sont faites. Quand on contraint à des œuvres extraordinaires de piété et de pénitence celui qui n’est pas encore renouvelé intérieurement, on gâte l’un et l’autre, l’homme par sa malice corrompant les œuvres, et les œuvres accablant la débilité de l’homme, qui n’est pas capable de les porter. C’est un mauvais signe de voir une personne produire au‑dehors dès l’instant de sa conversion. L’ordre de la charité est de s’enraciner dans le cœur avant que de produire de bonnes œuvres au‑dehors.

 

 

 

Ce fragment n’est pas encore analysé.