Les Copies des Pensées

 

 

 

BIBLIOGRAPHIE — ORDONNANCEMENT DE C1 ET C2 IMPORTANCE DES COPIES

Pour le lecteur des XVIIe et XVIIIe siècles, le texte et l’ordre des Pensées étaient connus et fixés par l’ouvrage publié pour la première fois en janvier 1670 et surtout par l’édition de 1678, augmentée de quelque quarante pensées. L’existence du Recueil des originaux et des deux Copies 1, pourtant disponibles dans la Bibliothèque Royale dès le XVIIIe siècle, était connue, mais nul ne ressentait le besoin de recourir aux papiers originaux, difficilement lisibles et classés dans un ordre sans aucun rapport avec l’édition ; les textes fournis par les Copies et leur ordre étaient aussi différents de ceux que Port-Royal avait publiés.

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DESCRIPTION MATERIELLE

La Copie C1 est un volume de 472 pages écrites recto-verso encadrées par 3 feuilles doubles et composé de 62 cahiers de taille variable (à la fois dans le nombre de feuilles doubles contenues dans ces cahiers et dans la dimension des feuillets : la hauteur varie de 34 à 35 cm et la largeur de 22 à 23 cm). Chaque cahier correspond à la transcription d’une unité séparée des autres.

La Copie C2 ne constitue qu’une partie du Recueil RC2. Elle commence par une Table des matières semblable à celles de C1, suivie de la page 1, et se termine à la page 538 (les pages 532 à 538 sont blanches). C2 est suivie d’un cahier paginé 539 à 552 qui porte un essai de transcription de la liasse Que la Loy estoit figurative ; ce cahier ne fait pas partie de C2.

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UTILISATION DES COPIES

La Copie C1 est-elle une copie de travail pour l’édition ? Ph. Sellier résume ainsi l’impression donnée par la Copie C1 : « le texte de C1 a été abîmé par des corrections de mains multiples (Arnauld, Nicole, Étienne Périer), à tel point qu’on ne discerne plus toujours ce qui est copie originelle et ajouts [...] ». De plus, de nombreuses marques tracées à la plume, à la sanguine, ou à la mine de plomb, témoignent d’un travail intense dont les phases et leur chronologie sont difficiles à cerner.

La Copie C2 : une copie presque épargnée. Contrairement à C1, cette Copie ne contient aucune trace de son utilisation dans la préparation de l’édition de Port-Royal. En revanche, la copie Sainte-Beuve, copie figurée du ms Périer selon J. Mesnard, montre que Louis Périer a largement puisé dans cette Copie.

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