Dossier thématique : Dieu caché, Deus absconditus

 

 

Sur ce point de la pensée de Pascal, les meilleures synthèses sont celles de Henri Gouhier, Blaise Pascal. Commentaires, Paris, Vrin, 1966-1971 (2e tirage), et de Jean Mesnard, Pascal devant Dieu, Paris, Desclée de Brouwer, 1965, p. 68 sq.

La doctrine du Dieu caché prend racine dans le texte de la Bible. Voir Isaïe, XLV, 15 : « Vous êtes vraiment le Dieu caché, le Dieu d’Israël, le sauveur » (tr. de Sacy, Isaïe traduit en français, Paris, Desprez, 1686), Explication, p. 388 : « Vere tu es deus absconditus ». Les paroles du verset 13 s’entendent de Cyrus, ici figure du Messie, mais aussi de Jésus-Christ. « C’est lui qui a rétabli la Jérusalem non matérielle mais spirituelle, qui est son Église, qui a tiré les esclaves non des fers visibles, mais des chaînes invisibles du démon et du péché ». Les hommes sont « venus après lui comme des captifs volontaires qui n’étaient enchaînés que par leur amour. Ils ont donné sang et prières. » Ils ont dit « Vous êtes vraiment le Dieu caché, le sauveur d’Israël ; et il n’y a point d’autre Dieu que vous. Vous n’êtes caché que pour les infidèles qui ont mis un voile sur leur cœur. Mais ceux qui considèrent les merveilles que vous avez faites, ont peine à vous appeler un Dieu caché ; puisque malgré cette bassesse apparente dont votre humilité n’a pas dédaigné de se couvrir, votre grandeur éclate par tant de miracles et visibles et invisibles, et publie à tout le monde que vous êtes Dieu ». Voir aussi la Préface de Sacy dans Les Nombres et le Deutéronome.

Plusieurs fragments des Pensées mentionnent le Dieu caché.

Pascal l’y aborde sous l’angle de l’apologétique, en remarquant que la plupart des défenseurs de la religion chrétienne commettent l’erreur de présupposer que Dieu est immédiatement accessible, voire visible, à tout le monde, alors que la religion elle-même déclare ouvertement que Dieu est au contraire caché.

Laf. 781, Sel. 644. En adressant leurs discours aux impies leur premier chapitre est de prouver la divinité par les ouvrages de la nature. Je ne m’étonnerais pas de leur entreprise s’ils adressaient leurs discours aux fidèles, car il est certain que ceux qui ont la foi vive dedans le cœur voient incontinent que tout ce qui est n’est autre chose que l’ouvrage du Dieu qu’ils adorent, mais pour ceux en qui cette lumière est éteinte et dans lesquels on a dessein de la faire revivre, ces personnes destituées de foi et de grâce, qui recherchant de toute leur lumière tout ce qu’ils voient dans la nature qui les peut mener à cette connaissance ne trouvent qu’obscurité et ténèbres, dire à ceux-là qu’ils n’ont qu’à voir la moindre des choses qui les environnent et qu’ils y verront Dieu à découvert et leur donner pour toute preuve de ce grand et important sujet le cours de la lune et des planètes et prétendre avoir achevé sa preuve avec un tel discours, c’est leur donner sujet de croire que les preuves de notre religion sont bien faibles et je vois par raison et par expérience que rien n’est plus propre à leur en faire naître le mépris. Ce n’est pas de cette sorte que l’Écriture qui connaît mieux les choses qui sont de Dieu en parle. Elle dit au contraire que Dieu est un Dieu caché et que depuis la corruption de la nature il les a laissés dans un aveuglement dont ils ne peuvent sortir que par J.-C., hors duquel toute communication avec Dieu est ôtée. Nemo novit patrem nisi filius et cui filius voluit revelare.

Il ne faut naturellement pas confondre cette doctrine avec l’idée simpliste que Dieu n’est pas immédiatement visible, parce qu’il est immatériel. Car il est vrai aussi que, comme l’écrit Pascal, Dieu peut se rendre sensible au cœur, avec une évidence tout immédiate.

Le contresens, volontaire ou non, sur le sens de cette doctrine, conduit à des objections plaisantes, mais qui ne vont pas au fond du problème, comme par exemple chez Cyrano de Bergerac, L’Autre monde. La lune, in Œuvres complètes, éd. Prévot, Paris, Belin, 1977, p. 422, à propos du dieu qui joue à cligne-musette : un dieu qui joue à toutou, me voilà ! ne peut être que méchant ou sot ; Cyrano pense aux jansénistes lorsqu’il écrit que ce dieu veut se « déguiser à quelques-uns pour se manifester aux autres », p. 422. Voir aussi Montfaucon De Villars, De la délicatesse, Ve dialogue, in D. Descotes, La première critique des Pensées, Paris, C.N.R.S., 1980, p. 57.

Voir, plus sérieusement, Pensées, éd. Havet, I, Delagrave, 1866, p. 147 sq., la critique de l’interprétation pascalienne du Deus absconditus, appuyée sur l’analyse du texte d’Isaïe.

Sellier Philippe, Port-Royal et la littérature, II, Paris, Champion, 2000, p. 22 sq. C’est un trait de la pensée religieuse de Port-Royal de récuser les prétentions de la raison métaphysique à pénétrer dans l’intimité de Dieu, et de refuser, par exemple, de spéculer sur le mystère de la Trinité. Pascal lui-même est très sceptique à l’égard des « preuves de Dieu métaphysiques » par lesquelles la raison naturelle prétend démontrer l’existence de la divinité.

La doctrine du Dieu qui se cache est une nécessité logique de la foi. Voir sur le véritable sens de l’idée du Dieu caché, Wanegffelen Thierry, Une difficile fidélité. Catholiques malgré le concile en France, XVIe-XVIIe siècles, p. 194 sq. La foi porte sur les choses qui ne se voient pas, alors qu’au ciel les élus ont une claire vision de Dieu. Mais dans l’état actuel de l’humanité, comme l’écrit Pascal dans sa Lettre à Melle de Roannez n° 4, du 29 octobre 1656, OC IV, éd. J. Mesnard, p. 1035 sq. : « Si Dieu se découvrait continuellement aux hommes, il n’y aurait point de mérite à le croire ; et s’il ne se découvrait jamais, il y aurait peu de foi. »

Dans le même sens, Pascal écrit dans le fragment Fondement 20 (Laf. 242, Sel. 275) :

Dieu s’est voulu cacher.

S’il n’y avait qu’une religion Dieu y serait bien manifeste.

S’il n’y avait des martyrs qu’en notre religion de même.

Dieu étant ainsi caché toute religion qui ne dit pas que Dieu est caché n’est pas véritable, et toute religion qui n’en rend pas la raison n’est pas instruisante. La nôtre fait tout cela. Vere tu es deus absconditus.

De sorte que comme l’écrit Pérouse Marie, Quelque chose de ce grand dessein, Thèse, p. 165 sq., le Dieu caché n’est pas une preuve de la religion ni un argument apologétique, c’est un principe explicatif global, comme les contrariétés dans l’ordre humain ; on « n’entend rien » sans lui.

Gouhier Henri, Blaise Pascal. Commentaires, Paris, Vrin, 1966-1971 (2e tirage), p. 187 sq., remarque qu’il est plus exact de parler du Dieu qui se cache que de Dieu caché.

Mais en quel sens Dieu se cache-t-il ?

Le fait que Dieu n’apparaisse pas ou, plus exactement, ne se fasse pas sentir provient de l’aveuglement de l’homme. Car c’est parce que, par suite du péché originel et de la corruption qui en a résulté, le cœur de l’homme est entièrement gouverné par l’amour propre, et qu’il ne voit que lui-même et rapporte tout à son moi, qu’il est rendu aveugle à Dieu, et que par conséquent Dieu se cache à son cœur.

En revanche, Dieu se découvre aux cœurs purifiés.

Sel. 785, in Blaise Pascal, textes inédits, recueillis et présentés par Jean Mesnard, extraits de l’édition du Tricentenaire (Bibliothèque européenne, Desclée de Brouwer), p. 33. Texte donné dans le manuscrit Joly de Fleury, f° 248 v°-249 r° : Dieu est caché. Mais il se laisse trouver à ceux qui le cherchent.

Et par suite, suivant Laf. 793, Sel. 646, Il est juste qu’un Dieu si pur ne se découvre qu’à ceux dont le cœur est purifié.

Dossier de travail (Laf. 394, Sel. 13). Au lieu de vous plaindre de ce que Dieu s’est caché vous lui rendrez grâces de ce qu’il s’est tant découvert et vous lui rendrez grâces encore de ce qu’il ne s’est pas découvert aux sages superbes indignes de connaître un Dieu si saint.

Deux sortes de personnes connaissent, ceux qui ont le cœur humilié et qui aiment leur bassesse, quelque degré d’esprit qu’ils aient haut ou bas, ou ceux qui ont assez d’esprit pour voir la vérité quelques oppositions qu’ils y aient.

Il ne faut donc pas considérer la doctrine du Dieu qui se cache comme une théologie tragique ni angoissante.

Voir sur ce point Gheeraert Tony, Le chant de la grâce. Port-Royal et le poésie d’Arnauld d’Andilly à Racine, Paris, Champion, 2003, p. 126 sq., qui souligne que Dieu est caché par amour, et la manière dont il se cache révèle au contraire sa bonté qui ne se dissimule que pour se mettre à la mesure des forces humaines. Le jour faible auquel le pécheur est réduit est sa seule chance de trouver le chemin qui mène à Dieu : p. 129. La révélation ne se fait jamais sans voiles, sine velaminibus (voir saint Thomas, Somme théologique, I, q. 12). Le monde est plein de vestiges de Dieu qui nous le laissent deviner ; cette dissimulation est un bienfait : comme dit Sacy, Dieu est voilé pour mon bien. Loin d’imposer une exigence de clarté immédiate et de maintenir l’homme dans un monde sans lumière, Dieu tempère son éclat par amour pour ses enfants : p. 138.

Voir dans le même sens Michon Hélène, L’ordre du cœur. Philosophie, théologie et mystique dans les Pensées de Pascal, Paris, Champion, 2007, p. 315 sq. Dieu se cache pour être cherché : p. 328 sq.

Dans La lettre à Melle de Roannez du 29 octobre 1656, OC IV, éd. J. Mesnard, p. 1035 sq., sur l’étrange secret de Dieu, Pascal déclare qu’il « ne sort du secret de la nature qui le couvre que pour exciter notre foi à le servir avec d’autant plus d’ardeur que nous le connaissons avec plus de certitude […]. Il se cache ordinairement, et se découvre rarement à ceux qu’il veut engager dans son service. »

Sellier Philippe, Pascal et la liturgie, p. 103 sq. Les litanies du Saint-Sacrement donnent un verset très en honneur à Port-Royal : « Deus absconditus et salvator, miserere nobis » ; voir ibid., p. 104, sur le rapport avec les liturgies de Port-Royal. Voir OC III, éd. J. Mesnard, p. 1036, note 4, sur l’hymne du Saint-Sacrement.

L’idée du Dieu qui se cache doit donc être étroitement associée à celle des obscurités qui se trouvent dans l’Écriture, et de la doctrine des figuratifs.

L’usage du langage figuré dans l’ancien testament est une manière d’aveugler les esprits charnels, sans empêcher pour autant les cœurs spirituels de comprendre ce que les figures révèlent par métaphore de la nature de Dieu. Voir sur ce sujet la liasse Loi figurative, et l’ensemble de la pensée herméneutique de Pascal.

Le thème du Dieu qui se cache revêt donc une signification apologétique, mais pour ainsi dire a contrario. On peut à première vue penser que le fait que Dieu n’apparaît pas puisse constituer un puissant argument contre la religion chrétienne. Mais en réalité, comme c’est souvent le cas chez Pascal, ce qui paraît faire contre elle fait en réalité pour elle. Car, comme l’indique le fragment Fondement 5 (Laf. 228, Sel. 260), cette obscurité est elle-même un des points sur lesquels l’Église insiste le plus fortement, depuis l’Ancien Testament : Que disent les prophètes de J.-C. ? qu’il sera évidemment Dieu ? non mais qu’il est un Dieu véritablement caché, qu’il sera méconnu, qu’on ne pensera point que ce soit lui, qu’il sera une pierre d’achoppement, à laquelle plusieurs heurteront, etc. Qu’on ne nous reproche donc plus le manque de clarté puisque nous en faisons profession. Mais, dit-on, il y a des obscurités et sans cela on ne serait pas aheurté à J.-C. Et c’est un des desseins formels des prophètes : excaeca.

Mais il faut aussi comprendre que Dieu est aussi caché aux chrétiens, et que ce n’est pas parce que l’on a fait acte de foi qu’il se révèle entièrement.

Pascal semble avoir interprété en ce sens la conduite des ennemis de Port-Royal lors du miracle de la sainte épine. Alors que la guérison de Marguerite Périer était visiblement un miracle, qui marquait la bienveillance de Dieu à l’égard de Port-Royal, les jésuites n’ont pas voulu y voir la main de Dieu, et ont au contraire cherché soit à soutenir qu’il s’agissait d’une imposture, soit à montrer que Dieu voulait au contraire mettre en garde les fidèles contre Port-Royal. Voir sur ce sujet Shiokawa Tetsuya, Pascal et les miracles, Paris, Nizet, 1977, p. 167, qui interprète le thème du Dieu caché dans la perspective des résistances humaines aux miracles et à la vérité.

Pascal approfondit ce mystère en distinguant les différentes manières dont Dieu se cache jusqu’aux chrétiens, mais non sans laisser paraître des marques de sa présence.

Pascal, Lettre à Melle de Roannez du 29 octobre 1656, OC IV, éd. J. Mesnard, p. 1035 sq. « Cet étrange secret, dans lequel Dieu s’est retiré, impénétrable à la vue des hommes, est une grande leçon pour nous porter à la solitude loin de la vue des hommes. Il est demeuré caché sous le voile de la nature qui nous le couvre jusques à l’Incarnation ; et quand il a fallu qu’il ait paru, il s’est encore plus caché en se couvrant de l’humanité. Il était bien plus reconnaissable quand il était invisible, que non pas quand il s’est rendu visible. Et enfin quand il a voulu accomplir la promesse qu’il fit à ses Apôtres de demeurer avec les hommes jusques à son dernier avènement, il a choisi d’y demeurer dans le plus étrange et le plus obscur secret de tous, qui sont les espèces de l’Eucharistie. C’est ce sacrement que saint Jean appelle dans l’Apocalypse une manne cachée ; et je crois qu’Isaïe le voyait en cet état, lorsqu’il dit en esprit de prophétie : Véritablement tu es un Dieu caché. C’est là le dernier secret où il peut être. Les chrétiens hérétiques l’ont connu à travers son humanité et adorent Jésus-Christ Dieu et homme. Mais de le reconnaître sous des espèces de pain, c’est le propre des seuls catholiques ; il n’y a que nous que Dieu éclaire jusque là... »

L’Eucharistie est en effet le lieu où Dieu se montre, mais en se dissimulant en même temps.

Lhermet J., Pascal et la Bible, p. 523. La doctrine du Dieu caché et sa logique chez Pascal. Les trois phases : la première est, après la faute originelle, celle où Dieu est caché sous le voile de la nature, où ne paraît ni exclusion totale, ni présence manifeste de la divinité, mais une présence de Dieu qui se cache. Deuxième phase : le séjour sur terre du Dieu incarné, qui « était bien plus reconnaissable quand il était invisible que non pas quand il s’est rendu visible » : p. 524. Les prophéties, les miracles n’évitent pas les contestations, car ils ne sont pas absolument convaincants ; mais la grande obscurité, c’est la nature humaine dans laquelle le Christ a caché sa personnalité divine : p. 524-525. La troisième phase va de la mort du Christ à la consommation des siècles : l’Eucharistie, continuant le mystère de l’incarnation, perpétue la présence invisible de Dieu parmi les chrétiens. À mesure que se développe l’économie du salut, il y a progression ascendante dans le mystère du Dieu caché. Reconnaître Dieu sous les espèces du pain et du vin est le fait des seuls catholiques.

Voir aussi Provinciale XVI, 14, sur la foi dans les « choses qui ne se voient pas », l’eucharistie et la présence cachée de Dieu : « [...] la cause pour laquelle Dieu a établi ces différentes manières de recevoir une même viande, est la différence qui se trouve entre l’état des Chrétiens en cette vie et celui des bienheureux dans le Ciel. L’état des Chrétiens, comme dit le cardinal Du Perron après les Pères, tient le milieu entre l’état des bienheureux et l’état des Juifs. Les bienheureux possèdent Jésus-Christ réellement sans figure et sans voile. Les Juifs n’ont possédé de Jésus-Christ que les figures et les voiles, comme était la manne et l’agneau pascal. Et les Chrétiens possèdent Jésus-Christ dans l’Eucharistie véritablement et réellement, mais encore couvert de voiles. Dieu, dit saint Eucher, s’est fait trois tabernacles : la synagogue, qui n’a eu que les ombres sans vérité ; l’Église, qui a la vérité et les ombres ; et le Ciel où il n’y a point d’ombres, mais la seule vérité. Nous sortirions de l’état où nous sommes, qui est l’état de foi, que saint Paul oppose tant à la loi qu’à la claire vision, si nous ne possédions que les figures sans Jésus-Christ, parce que c’est le propre de la loi de n’avoir que l’ombre, et non la substance des choses. Et nous en sortirions encore, si nous le possédions visiblement ; parce que la foi, comme dit le même Apôtre, n’est point des choses qui se voient. Et ainsi l’Eucharistie est parfaitement proportionnée à notre état de foi, parce qu’elle enferme véritablement Jésus-Christ, mais voilé. De sorte que cet état serait détruit, si Jésus-Christ n’était pas réellement sous les espèces du pain et du vin, comme le prétendent les hérétiques : et il serait détruit encore, si nous le recevions à découvert comme dans le Ciel ; puisque ce serait confondre notre état, ou avec l’état du Judaïsme, ou avec celui de la gloire. »

C’est donc à l’égard de l’ensemble des hommes que Dieu, sous différentes formes, se cache.

De Certeau Michel, “L’étrange secret. La « manière d’écrire » pascalienne : la quatrième lettre à Melle de Roannez”, Riv. di storia e letteratura religiosa, I, 1977, p. 104-126. Au cœur de toute persuasion, il y a le Deus absconditus qui se révèle en se cachant dans la nature. Pascal accepte à la fois l’obscurité et l’évidence.

 

Bibliographie

 

DE CERTEAU Michel, “L’étrange secret. La « manière d’écrire » pascalienne : la quatrième lettre à Melle de Roannez”, Riv. di storia e letteratura religiosa, I, 1977, p. 104-126.

ERNST Pol, Les Pensées de Pascal. Géologie et stratigraphie, p. 192.

GHEERAERT Tony, Le chant de la grâce. Port-Royal et le poésie d’Arnauld d’Andilly à Racine, Paris, Champion, 2003.

GOUHIER Henri, Blaise Pascal. Commentaires, Paris, Vrin, 1966-1971 (2e tirage).

MESNARD Jean, Pascal devant Dieu, Paris, Desclée de Brouwer, 1965, p. 68 sq.

MICHON Hélène, L’ordre du cœur. Philosophie, théologie et mystique dans les Pensées de Pascal, Paris, Champion, 2007.

SELLIER Philippe, Pascal et la liturgie, Paris, Presses Universitaires de France, 1966.

SELLIER Philippe, Port-Royal et la littérature, II, Paris, Champion, 2000.

SHIOKAWA Tetsuya, Pascal et les miracles, Paris, Nizet, 1977.

SHIOKAWA Tetsuya, “L’arc-en-ciel et les sacrements : de la sémiologie de la Logique de Port-Royal à la théorie pascalienne des figures”, Revue internationale de philosophie, n° 199, 1997, p. 77-99.