Fragment hors Copies n° 24Aa RO 90-2

Copies du XVIIIe s. : copie Périer n° 24Aa p. 101, copie Montempuys p. 42

Éditions modernes : Faugère II, 328, XXXIV ; II, 350, IV ; II, 262, XXX / Havet XXV.209.9, XI.3 bis, XXV.157 / Brunschvicg 554, 250, 661 / Tourneur p. 25-1 / Le Guern 732 / Lafuma 943 à 945 / Sellier 767

 

 

 

Il me semble que Jésus-Christ ne laissa toucher que ses plaies après sa résurrection.

Noli me tangere.

Sed. Il ne faut nous unir qu’à ses souffrances.

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Il s’est donné à communier comme mortel en la Cène, comme ressuscité aux disciples d’Emmaüs, comme monté au ciel à toute l’Église.

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Il faut que l’extérieur soit joint à l’intérieur pour obtenir de Dieu ; c’est‑à‑dire que l’on se mette à genoux, prie des lèvres, etc., afin que l’homme orgueilleux qui n’a voulu se soumettre à Dieu soit maintenant soumis à la créature. Attendre de cet extérieur le secours est être idolâtre superstitieux ; ne vouloir pas le joindre à l’intérieur est être superbe.

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La pénitence, seule de tous les mystères, a été déclarée manifestement aux Juifs et par Saint Jehan précurseur, et puis les autres mystères pour marquer qu’en chaque homme comme au monde entier cet ordre doit être observé.

 

 

 

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