Fragment hors Copies – RO 390-2
Éditions modernes : Faugère I, 372, XXXVI / Havet XXV.190 / Brunschvicg 512 / Tourneur p. 27 / Le Guern 743 / Lafuma 959 / Sellier 794
Elle est toute le corps de Jésus-Christ en son patois, mais il ne peut dire qu’elle est tout le corps de Jésus-Christ. ------- L’union de deux choses sans changement, ne fait point qu’on puisse dire que l’une devient l’autre. Ainsi l’âme étant unie au corps, Le feu au bois sans changement. Mais il faut changement qui fasse que la forme de l’une devienne la forme de l’autre. Ainsi l’union du Verbe à l’humanité. ------- Parce que mon corps sans mon âme ne ferait pas Il ne distingue la condition nécessaire d’avec la condition suffisante. L’union est nécessaire, mais non suffisante. Le bras gauche n’est pas le droit. ------- L’impénétrabilité est une propriété des corps. -------
------- Ainsi, si Dieu unissait mon âme à un corps à la Chine, le même corps idem numero serait à la Chine. ------- La même rivière qui coule là est idem numero que celle qui court en même temps à la Chine.
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