Fragment connu par le 2e Recueil Guerrier – Le papier original est perdu

Copies manuscrites du XVIIe s. : absent de C1 et C2

Copies du XVIIIe s. : 2e Recueil Guerrier, copie Théméricourt p. 71, copie de l’oratoire de Troyes p. 53

Éditions modernes : Faugère I, 275-276, XXXV et XXXVI / Havet Prov. G p. 291 / Brunschvicg 948 / Le Guern 766 / Lafuma 990 / Sellier 810

 

 

 

Les jésuites.

 

En corrompant les évêques et la Sorbonne, s’ils n’ont pas eu l’avantage de rendre leur jugement juste, ils ont eu celui de rendre leurs juges injustes. Et ainsi, quand ils en seront condamnés à l’avenir, ils diront ad hominem qu’ils sont injustes, et ainsi réfuteront leur jugement. Mais cela ne sert à rien. Car, comme ils ne peuvent pas conclure que les jansénistes sont bien condamnés par cette seule raison qu’ils sont condamnés, de même ils ne pourront conclure alors qu’ils seront mal condamnés eux‑mêmes, parce qu’ils le seront par des juges corruptibles. Car leur condamnation sera juste, non parce qu’elle sera donnée par des juges toujours justes, mais par des juges justes en cela ; ce qui se montrera par les autres preuves.

 

 

 

Ce fragment n’est pas encore analysé.