Preuves par discours II - Fragment n° 1 / 7  – Le papier original est perdu

Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : n° 33 p. 209 à 217 / C2 : p. 419 à 429

Éditions de Port-Royal : Chap. I - Contre l’Indifférence des Athées : 1669 et janvier 1670 p. 1-18  /

1678 n° 1 p. 1-17

Éditions savantes : Faugère II, 5 / Havet IX.1 / Michaut 898 / Brunschvicg 194 / Le Guern 398 / Lafuma 427 (série III) / Sellier 681

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Transcription savante (origine : Copies C1 et C2)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelque certitude

qu’ils 55 eussent c’est

un sujet de desespoir

plustost que de vanité 56

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Qu’ils aprennent au moins quelle est la Religion qu’ils combattent avant que de la combattre, si cette Religion se vantoit d’avoir une veüe claire de Dieu & de la 1 posseder à decouvert & sans voile ce seroit la combattre que de dire qu’on ne voit rien dans le monde qui la 2 montre avec cette evidence, mais puisqu’elle dit au contraire que les hommes sont dans les tenebres & dans l’eloignement de Dieu, qu’il s’est caché à leur connoissance, que c’est mesme le nom qu’il se donne dans les Escritures Deus absconditus. Et enfin si elle travaille egalement a establir ces deux choses que Dieu a estably des marques sensibles dans l’Eglise pour se faire reconnoistre à ceux qui le chercheroyent sincerement & qu’il les a couvertes neanmoins de telle sorte qu’il ne sera aperceu que de ceux qui le cherchent de tout leur cœur, quel avantage peuvent ils tirer lorsque dans la negligence où ils font profession d’estre de chercher la verité ; Ils cryent que rien ne la leur montre, puisque cette obscurité où ils sont & qu’ils objectent à l’Eglise ne fait qu’establir une des choses qu’elle soustient sans toucher à l’autre & establit sa doctrine bien loing de la ruiner.

 

Il faudroit pour la combatre qu’ils criassent qu’ils ont fait tous leurs efforts pour 3 chercher partout & mesme dans ce que l’Eglise propose pour s’en instruire, mais sans aucune satisfaction s’ils parloyent de la sorte ils combattroyent à la verité une de ces 4 pretentions, mais j’espere montrer icy qu’il n’y a personne raisonnable qui puisse parler de la sorte & j’ose mesme dire que jamais personne ne l’a fait ; On scait assez de quelle maniere agissent ceux qui sont dans cét esprit ; Ils croyent avoir fait de grands efforts pour s’instruire lorsqu’ils ont employé quelques heures à la lecture de quelque Livre de l’Escriture & qu’ils ont interogé quelqu’Eclesiastique sur les veritez de la foy. Apres cela ils se vantent d’avoir cherché sans succez dans les Livres & parmy les hommes mais en verité je leur dirois 5 ce que j’ay dit souvent que cette negligence n’est pas suportable, il ne s’agist pas icy de l’interest leger de quelque personne estrangere 6 pour en user de cette facon il s’agist de nous mesme 7 & de nostre tout.

 

L’immortalité de l’Ame est une chose qui nous importe si fort ; qui nous touche si profondement qu’il faut avoir perdu tout sentiment pour estre dans l’indifference de scavoir ce qui en est, toutes nos actions & 8 nos penseés doivent prendre des routes si differentes selon qu’il y aura des biens eternels à esperer ou non qu’il est impossible de faire une demarche avec sens & jugement qu’en la 9 reglant par la veüe de ce point qui doit estre nostre dernier objet.

 

Ainsy nostre premier interest & nostre premier devoir est de nous esclaircir sur ce sujet d’où depend toute nostre conduite & c’est pourquoy entre ceux qui n’en sont pas persuadez je fais une extreme difference de ceux qui travaillent de toutes leurs forces à s’en instruire a ceux qui vivent sans s’en mettre en peine & sans y penser.

 

Je ne puis avoir que de la compassion pour ceux qui gemissent sincerement dans ce doute qui le regardent comme le dernier des malheurs & qui n’espargnant rien 10 pour en sortir font de cette recherche leurs 11 principales & leurs plus serieuses occupations 12.

 

Mais pour ceux qui passent leur vie sans penser à cette derniere fin de la vie & qui par cette seule raison qu’ils ne trouvent pas en 13 eux mesmes les lumières qui les en 14 persuadent negligent de les chercher aylleurs & d’examiner a fonds si cette opinion est de celles que le peuple recoit par une simplicité credule ou de celles qui quoyqu’obscures d’elles mesmes ont neantmoins un fondement tres solide & inebranlable, je les considere d’une maniere toute differente.

 

Cette negligence en une affaire où il s’agist d’eux mesmes de leur eternité, de leur tout m’irrite plus qu’elle ne m’attendrit elle m’estonne & m’espouvante, c’est un monstre pour moy je ne dis pas cecy par le zele pieux d’une devotion spirituelle ; J’entends au contraire qu’on doit avoir ce sentiment par un principe d’interest humain & par un interest d’Amour propre, il ne faut pour cela que voir ce que voyent les personnes les moins esclairées.

 

Il ne faut pas avoir l’Ame fort eslevée pour comprendre qu’il n’y a point icy de satisfaction veritable & solide que tous nos plaisirs ne sont que vanité, que nos maux sont infinis et qu’enfin la mort qui nous menace à chaque instant doit infailliblement nous mettre dans peu d’anneés dans l’horrible necessité d’estre eternellement ou aneantys 15 ou malheureux.

 

Il n’y a rien de plus reel que cela ny de plus terrible, faisons tant que nous voudrons les braves, voila la fin qui attend la plus belle vie du monde ; Qu’on fasse reflexion la dessus & qu’on dise ensuite s’il n’est pas indubitable qu’il n’y a de bien en cette vie qu’en l’esperance d’une autre vie, qu’on n’est heureux qu’a mesure qu’on s’en approche & que comme il n’y aura plus de malheurs 16 pour ceux qui avoyent une entiere asseurance de l’eternité il n’y a point aussy de bonheur pour ceux qui n’en ont aucune lumiere.

 

C’est donc asseurement un grand mal que d’estre dans ce doute, mais c’est au moins un devoir indispensable de chercher quand on est dans ce doute & ainsy celuy qui doute & qui ne cherche 17 pas est tout ensemble & bien malheureux & bien injuste ; que s’il est avec cela tranquille & satisfaict qu’il en fasse profession & enfin qu’il en fasse vanité & que ce soit de cet estat mesme qu’il fasse 18 le 19 sujet de sa joye & de sa vanité, je n’ay point de termes pour qualifier une si extravagante creature.

 

Où peut on prendre ces sentimens, quel sujet de joye trouve t’on à n’attendre plus que des miseres sans resource 20, quel sujet de vanité de se voir dans des obscuritez impenetrables, & comment se peut il faire que ce raisonnement cy 21 se passe dans un homme raisonnable.

 

Je ne scay qui m’a mis au monde ny ce que c’est que le monde ny que moy mesme, je suis dans une ignorance terrible de toutes choses, je ne scay ce que c’est que mon corps, que mes sens, que mon Ame & cette partie mesme de moy qui pense ce que je dis qui fait reflexion sur tout & sur elle mesme & ne se connoist non plus que le reste ; 22 Je voy ces effroyables espaces de l’univers qui m’enferment & je me trouve attaché a un coin de cette vaste estandüe sans que je scache pourquoy je suis plustost placé en ce lieu qu’en un autre, ny pourquoy ce peu de temps qui m’est donné à vivre m’est assigné a ce point plustost qu’en 23 un autre de toute l’eternité qui m’a precedé & de toute celle qui me suit.

  24

Je ne voy que des infinitez de toutes parts qui m’enferment comme un atome & comme un[e] 25 ombre qui ne dure qu’un instant sans retour.

  26

Tout ce que je connois est que je dois bientost mourir mais ce que j’ignore le plus est cette mort mesme que je ne scaurois eviter.

 

Comme je ne sçay d’où je viens aussy je ne scay où je vais 27 & je scay seulement qu’en sortant de ce monde je tombe pour jamais ou dans le neant ou dans les mains d’un Dieu irrité sans scavoir à laquelle de ces deux conditions je dois estre eternellement en partage, voila mon estat plein 28 de foiblesse & d’incertitude 29 & de tout cela je conclus que je dois donc passer tous les jours de ma vie sans songer a chercher ce qui doit m’arriver peut estre que je pourrois trouver quelqu’esclaircissement dans mes doubtes, mais je n’en veux pas prendre la peine ny faire un pas pour le chercher & apres en traitant avec mespris ceux qui se 30 travailleront de ce soin je veux aller sans prevoyance & sans crainte tenter un si grand evenement & me laisser mollement conduire a la mort dans l’incertitude de l’eternité de ma condition future

 

Qui souhaiteroit d’ 31 avoir pour amy un homme qui discourt de cette maniere qui le choisiroit entre les autres pour luy communiquer ses affaires, qui auroit recours à luy dans ses afflictions.

  32

Et enfin à quel usage de la vie on le pourroit 33 destiner.

 

En verité il est glorieux à la Religion d’avoir pour ennemis des hommes si desraisonnables, & leur opposition luy est si peu dangereuse qu’elle sert au contraire à l’establissement de ses 34 veritez ; Car la foy chrestienne ne va presque 35 qu’à establir ces deux choses, la corruption de la nature & la Redemption de J. C. ; Or je soustiens que 36 s’ ils ne servent pas à montrer la verité de la Redemption par la sainteté de leurs mœurs, ils servent au moins admirablement à montrer la corruption de la nature par des sentimens si desnaturez.

 

Rien n’est si important à l’homme que son estat, rien ne luy est si redoutable que l’eternité & ainsy 37 qu’il se trouve des hommes indiferens à la perte de leur estre & au peril d’une eternité de miseres, cela n’est point naturel ils sont tout autres à l’esgard de toutes les autres choses, ils craignent jusqu’aux plus legeres, ils les prevoyent ils les sentent & ce mesme homme qui passe tant de jours et de nuicts dans la rage & dans le desespoir pour la perte d’une charge ou pour quelqu’offence imaginaire à son honneur c’est celuy la mesme qui sçait qu’il va tout perdre par la mort sans inquietude & sans emotion, c’est une chose monstrueuse de voir dans un mesme cœur & en mesme temps cette sensibilité pour les moindres choses & cette etrange insensibilité pour les plus grandes.

  38

C’est un enchantement incomprehensible & un assoupissement surnaturel qui marque une force toute puissante qui le cause.

 

Il faut qu’il y ait un estrange renversement dans la nature de l’homme pour faire gloire d’estre dans cét estat dans lequel il semble incroyable qu’une seule personne puisse estre, cependant l’experiance m’en fait voir en si grand nombre que cela seroit surprenant si nous ne scavions que la pluspart de ceux qui s’en meslent se contrefont & ne sont pas tels en effect ; Ce sont des gens qui ont ouy dire que les belles manieres du monde consistent à faire ainsy l’emporté, c’est ce qu’ils appellent avoir secoüé le joug & qu’ils essayent d’imiter, mais il ne seroit pas difficile de leur faire entendre combien ils s’abusent en cherchant par la de l’estime, ce n’est pas le moyen d’en acquerir, je dis mesme parmy les personnes du monde qui jugent sainement des choses & qui scavent que la seule voye d’y reussir est de se faire paroistre honneste, fidele 39, judicieux & capable de servir utilement son amy, parce que les hommes n’ayment naturelement que ce qui leur 40 peut estre utile ; Or quel avantage y a t’il pour nous à ouir dire à un homme qui nous dit 41 qu’il a donc secoüé le joug qu’il ne croit pas qu’il y ait un Dieu qui veille sur ses actions qu’il se considere comme seul maistre de sa conduite & qu’il ne pense en rendre compte qu’a soy mesme, pense t’il nous avoir porté 42 par là à avoir desormais bien de la confiance en luy & 43 en attendre des consolations, des conseils & des secours dans tous les besoins de la vie, pretendent ils nous avoir bien resjoüy 44 de nous dire qu’ils tiennent que nostre Ame n’est qu’un peu de vent & de fumeé & encore de nous le dire d’un ton de voix fier & contant ; Est ce donc une chose a dire guayement & n’est ce pas une chose a dire tristement au contraire comme la chose du monde la plus triste.

 

S’ils y pensoyent serieusement ils verroyent que cela est si mal pris si contraire au bon sens, si opposé à l’honnesteté & si eloigné en toutes manieres 45 de ce bon air qu’ils cherchent qu’ils seroyent plustost capables de redresser que de corrompre ceux qui auroyent quelqu’inclination à les suivre, & en effect, faites leur rendre compte de leurs sentimens & des raisons qu’ils ont de douter de la Religion ils vous 46 diront des choses si foibles & si basses qu’ils vous persuaderont du contraire, c’estoit ce que leur disoit un jour fort a propos une personne si vous continuez a discourir de la sorte leur disoit il en verité vous me convertirez & il avoit raison car qui n’auroit horreur de se voir dans des sentimens où l’on a pour compagnons des personnes si mesprisables.

 

Ainsy ceux qui ne font que feindre ces sentimens seroyent bien malheureux de contraindre leur naturel pour se rendre les plus impertinens des hommes s’ils sont faschez dans le fonds de leur cœur de n’avoir pas plus de lumiere qu’ils ne le dissimulent pas, cette declaration ne sera point honteuse, il n’y a de honte qu’a n’en point avoir, rien n’accuse d’avantage 47 une extreme foiblesse d’esprit que de ne pas connoistre quel est le malheur d’un homme sans Dieu, rien ne marque davantage 48 une mauvaise disposition du cœur que de ne pas souhaiter la verité des promesses eternelles, rien n’est plus lasche que de faire le brave contre Dieu, qu’ils laissent donc ces impietez a ceux qui sont assez mal nais pour en estre veritablement capables, qu’ils soyent au moins honnestes gens s’ils ne peuvent estre chrestiens, & qu’ils reconnoissent enfin qu’il n’y a que deux sortes de personnes qu’on puisse appeller raisonnables ou ceux qui servent Dieu de tout leur cœur parce qu’ils le connoissent, ou ceux qui le cherchent de tout leur cœur parce qu’ils ne le connoissent pas.

 

Mais pour ceux qui vivent sans le connoistre & sans le chercher, ils se jugent eux mesmes si peu dignes de leur soin qu’ils ne sont pas dignes du soing des autres, & qu’ 49 il faut avoir toute la charité de la Religion qu’ils mesprisent pour ne les pas mespriser jusqu’à les abandonner dans leur folie ; Mais, parce que cette Religion nous oblige de les regarder toujours tant qu’ils seront en cette vie comme capables de la grace qui peut les esclairer, & de croire qu’ils peuvent estre dans peu de temps plus remplis de foy que nous ne sommes & que nous pouvons au contraire tomber dans l’aveuglement où ils sont, il faut faire pour eux ce que nous voudrions qu’on fist 50 pour nous si nous estions a leur place & les appeller à avoir pitié d’eux mesmes & a faire au moins quelques pas pour tenter s’ils ne trouveront pas de lumieres ; Qu’ils donnent a cette lecture quelques unes de ces heures qu’ils employent si inutilement aylleurs quelqu’aversion qu’ils y apportent, peut estre rencontreront ils quelque chose & pour le 51 moins ils n’y perdront pas beaucoup, mais pour ceux qui y apportent 52 une sincerité parfaite & un veritable desir de rencontrer la verité, j’espere qu’ils 53 auront satisfaction & qu’ils seront convaincus des preuves d’une religion si divine que j’ay ramassé[es] 54 icy & dans lesquelles j’ay suivy a peu pres cet ordre.

 

 

Notes

 

1 C1 et C2 : « la » ; P. Faugère puis E. Havet et L. Lafuma : « le » comme dans l’édition de Port-Royal. G. Michaut a corrigé.

2 C1 et C2 : « la » ; E. Havet et L. Lafuma : « le » comme dans l’édition de Port-Royal. G. Michaut a corrigé.

3 P. Faugère puis E. Havet, G. Michaut et L. Lafuma ajoutent : « la ». L. Brunschvicg a corrigé.

4 P. Faugère puis E. Havet, G. Michaut, L. Brunschvicg et L. Lafuma : « ses » comme dans l’édition de Port-Royal. M. Le Guern a corrigé.

5 P. Faugère puis E. Havet : « je ne puis m’empêcher de leur dire » comme dans l’édition de Port-Royal. G. Michaut a corrigé. L. Brunschvicg : « dirai » puis L. Lafuma : « dirais ».

6 Ph. Sellier : « quelques personnes étrangères ».

7 L. Lafuma, M. Le Guern et Ph. Sellier : « nous-mêmes ».

8 E. Havet ajoute « toutes ». G. Michaut a corrigé.

9 L. Lafuma : « les ». M. Le Guern a corrigé.

10 C2 : « riens ».

11 C2 : « leur » (faute d’accord).

12 E. Havet : « leur principale et leur plus sérieuse occupation » comme dans l’édition de Port-Royal. G. Michaut a corrigé.

13 L. Brunschvicg a omis ce mot. L. Lafuma a corrigé.

14 P. Faugère puis E. Havet ont omis ce mot comme dans l’édition de Port-Royal. G. Michaut a corrigé.

15 G. Michaut puis L. Brunschvicg : « anéanti ». L. Lafuma a corrigé.

16 Ph. Sellier : « malheur ».

17 L. Lafuma : « recherche ». M. Le Guern a corrigé.

18 L. Lafuma a omis le texte « vanité et que ce soit de cet état même qu’il fasse » (saut du même au même sur le mot fasse). M. Le Guern a corrigé.

19 P. Faugère a omis ce mot. E. Havet a corrigé.

20 E. Havet et L. Lafuma : « ressources ». G. Michaut et M. Le Guern ont corrigé.

21 C1 puis G. Michaut, L. Brunschvicg et L. Lafuma : « ce raisonnement ». Dans C2, le réviseur a ajouté « -ci ». M. Le Guern a corrigé.

22 Les Copies C1 et C2 ne changent pas de paragraphe. L. Lafuma en change. M. Le Guern a corrigé.

23 L. Lafuma : « à » comme dans l’édition de Port-Royal. M. Le Guern a corrigé.

24 Les Copies C1 et C2, ainsi que P. Faugère et G. Michaut, changent de paragraphe. E. Havet, L. Brunschvicg et L. Lafuma regroupent le paragraphe qui suit avec le paragraphe courant comme dans l’édition de Port-Royal. M. Le Guern a corrigé.

25 C1 et C2 : « un ombre » ; P. Faugère a corrigé.

26 Les Copies C1 et C2, ainsi que P. Faugère, changent de paragraphe. E. Havet et L. Lafuma regroupent le paragraphe courant avec le paragraphe précédent et le paragraphe suivant. G. Michaut et L. Brunschvicg regroupent le paragraphe courant avec le paragraphe précédent comme dans l’édition de Port-Royal. M. Le Guern a corrigé.

27 E. Havet : « je vas » comme dans l’édition de Port-Royal. G. Michaut a corrigé.

28 P. Faugère puis E. Havet ajoutent : « de misère » comme dans l’édition de Port-Royal. G. Michaut a corrigé.

29 P. Faugère puis E. Havet : « d’obscurité » comme dans l’édition de Port-Royal. G. Michaut a corrigé.

30 G. Michaut a omis ce mot. L. Brunschvicg a corrigé.

31 P. Faugère puis E. Havet et G. Michaut ont omis ce mot. L. Brunschvicg a corrigé.

32 Les Copies C1 et C2, ainsi que P. Faugère, changent de paragraphe. E. Havet, G. Michaut, L. Brunschvicg et L. Lafuma regroupent le paragraphe qui suit avec le paragraphe courant. M. Le Guern a corrigé.

33 C1 puis G. Michaut, L. Brunschvicg et L. Lafuma : « on le pourrait ». Dans C2, on le pourrait a été corrigé en le pourrait-on. P. Faugère, E. Havet, M. Le Guern et Ph. Sellier conservent la correction de C2.

34 P. Faugère puis E. Havet ajoute : « principales » comme dans l’édition de Port-Royal. G. Michaut a corrigé.

35 P. Faugère puis E. Havet : « principalement » comme dans l’édition de Port-Royal. G. Michaut a corrigé.

36 P. Faugère puis E. Havet ont omis ces mots comme dans l’édition de Port-Royal. G. Michaut a corrigé.

37 E. Havet : « aussi ». G. Michaut a corrigé.

38 Les Copies C1 et C2, ainsi que P. Faugère, changent de paragraphe. E. Havet, G. Michaut, L. Brunschvicg et L. Lafuma regroupent le paragraphe qui suit avec le paragraphe courant comme dans l’édition de Port-Royal. M. Le Guern a corrigé.

39 G. Michaut a omis ce mot. L. Brunschvicg a corrigé.

40 L. Brunschvicg, L. Lafuma et Ph. Sellier corrigent en « peut leur ». M. Le Guern conserve « leur peut ».

41 E. Havet, G. Michaut, L. Brunschvicg, L. Lafuma et Ph. Sellier ont omis ces mots comme dans l’édition de Port-Royal. M. Le Guern a corrigé.

42 P. Faugère puis E. Havet : « portés ». G. Michaut a corrigé.

43 P. Faugère puis E. Havet ajoutent : « à » comme dans l’édition de Port-Royal. G. Michaut a corrigé.

44 P. Faugère puis E. Havet : « réjouis ». G. Michaut a corrigé.

45 P. Faugère puis E. Havet et G. Michaut : « toute manière » comme dans l’édition de Port-Royal. L. Brunschvicg a corrigé.

46 P. Faugèree puis E. Havet ont omis ce mot comme dans l’édition de Port-Royal. G. Michaut a corrigé.

47 C1 et C2 : « d’avantage » ; P. Faugère a corrigé en « davantage ».

48 C2 : « d’avantage ».

49 P. Faugère puis E. Havet et G. Michaut ont omis ce mot comme dans l’édition de Port-Royal. L. Brunschvicg a corrigé.

50 C2 : « fit ».

51 P. Faugère puis E. Havet  : « ou du » comme dans l’édition de Port-Royal. G. Michaut a corrigé.

52 P. Faugère puis E. Havet, G. Michaut, L. Brunschvicg et L. Lafuma  : « apporteront » comme dans l’édition de Port-Royal. M. Le Guern a corrigé.

53 P. Faugère puis E. Havet  ajoutent : « y » comme dans l’édition de Port-Royal. G. Michaut a corrigé.

54 C1 et C2 : « ramassé » ; P. Faugère a corrigé en « ramassées ».

55 G. Michaut et L. Lafuma  ajoutent : « en ». L. Brunschvicg a corrigé.

56 P. Faugère (note 1 p. 10) signale ce texte qui est proposé dans la marge. E. Havet ne le transcrit pas. G. Michaut et L. Lafuma le proposent entre parenthèses après le texte qui se termine par qui travailleront de ce soin. L. Brunschvicg l’édite à la fin du paragraphe qui se termine par l’éternité de ma condition future. M. Le Guern (renvoi a) le propose après les mots je veux aller. Ph. Sellier le propose entre parenthèses après le texte En vérité, il est glorieux à la religion d’avoir pour ennemis des hommes si déraisonnables.

 

Premières éditions et copies des XVIIe - XVIIIe siècles et du début du XIXe

 

Le fragment a été retenu au début de l’édition de Port-Royal.

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Remarques

 

P. Faugère intitule ce texte Préface générale.

E. Havet, L. Brunschvicg, L. Lafuma et Ph. Sellier ajoutent trois points de suspension au début et à la fin du texte.

G. Michaut et M. Le Guern ajoutent trois points de suspension à la fin du texte.

 

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