Pensées diverses IV – Fragment n° 20 / 23 – Papier original : RO 273-1

Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : n° 167 p. 397 / C2 : p. 371

Une partie du fragment a été ajoutée dans l’édition de 1678 : Chap. XXXI - Pensées diverses : n° 29 p. 331

Éditions savantes : Faugère I, 250, X ; I, 206, LXXXVII / Havet VII.18 et 36 / Brunschvicg 39 et 8 / Tourneur p. 119-3 / Le Guern 641 / Lafuma 765 et 766 (série XXVI) / Sellier 631

 

 

 

 

 

A été ajouté dans l’édition de Port-Royal de 1678

 

Chap. XXXI - Pensées diverses : 1678 n° 29 p. 331

       

 

Différences constatées par rapport au manuscrit original

 

Ed. 1678 1

Transcription du manuscrit

 

 Si le foudre tombait sur les lieux bas, les poètes et ceux qui ne savent raisonner que sur les choses de cette nature, manqueraient de preuves. 2

 

 

Si le foudre tombait sur les lieux bas, etc.

Les poètes et ceux qui ne savent raisonner que sur les choses de cette nature manqueraient de preuves.

Il y a beaucoup de personnes qui entendent le sermon 3 de la même manière qu’ils entendent vêpres.

 

 

1 Conventions : rose = glose des éditeurs ; vert = correction des éditeurs ; marron = texte non retenu par les éditeurs.

2 Ce fragment remplace un texte tiré de Preuves par discours II (Laf. 432, Sel. 684), « Notre imagination nous grossit si fort le temps présent à force d’y faire des réflexions continuelles, et amoindrit tellement l’éternité, faute d’y faire réflexion, que nous faisons de l’éternité un néant, et du néant une éternité. Et tout cela a ses racines si vives en nous, que toute notre raison ne nous en peut défendre. » qui était en double dans l’édition.

3 Transcrit « serment » dans C2.

 

Commentaire

 

La dernière phrase a peut-être été coupée par les éditeurs de Port-Royal faute d’avoir été comprise, ou de crainte que les lecteurs ne la comprennent pas.