Fragment Fondement n° 1 / 21 – Papier original : RO 45-5
Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : Fondement n° 277 p. 117 / C2 : p. 143
Éditions savantes : Faugère II, 392 / Havet XXV.111 / Michaut 110 / Brunschvicg 570 / Tourneur p. 250-2 / Le Guern 209 / Lafuma 223 / Sellier 256
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Transcription savante (origine : Recueil des originaux)
Il faut mettre au chap. des fondements ce qui est en celuy des figuratifs touchant la cause des figures. Pourquoy J. C. prophetisé en son premier advenement, pourquoy prophetisé obscurement en la maniere.
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Premières éditions et copies des XVIIe - XVIIIe siècles et du début du XIXe
Port-Royal ne conserve pas ce texte.
La copie Périer ne le reproduit pas.
1er éditeur : P. Faugère (1844).
Remarques
Les éditeurs modernes, sauf M. Le Guern et L. Lafuma, proposent Fondements et Figuratifs comme s’il s’agissait de titres de chapitres :
P. Faugère : Il faut mettre au chap. des Fondements, ce qui est en celui des Figuratifs touchant la cause des figures.
E. Havet : Il faut mettre au chapitre des Fondements ce qui est en celui des Figuratifs touchant la cause des Figures.
G. Michaut : Il faut mettre au chapitre des Fondements ce qui est en celui des Figuratifs touchant la cause des Figures.
L. Brunschvicg : Il faut mettre au chapitre des Fondements ce qui est en celui des Figuratifs touchant la cause des figures.
L. Lafuma et M. Le Guern : Il faut mettre au chapitre des fondements ce qui est en celui des figuratifs touchant la cause des figures.
Ph. Sellier : Il faut mettre au chapitre des « Fondements » ce qui est en celui des « Figuratifs » touchant la cause des figures.
P. Faugère propose le fragment dans un chapitre qu’il intitule Ordre.
E. Havet, introduction, p. XCIX, : « l’ordre véritable des fragments est impossible à retrouver par une raison souveraine, qui est que cet ordre n’a jamais existé, même dans l’esprit de l’auteur. Je veux dire que, lorsque Pascal jetait sur le papier une idée qui se présentait à lui, il ne s’astreignait point à arrêter dans sa pensée l’endroit précis où il la placerait dans son livre : et s’il ne le savait pas, comment donc le saurions-nous ? Il avait un dessein général, de grandes divisions, telle préface ou tel chapitre en projet ; cela suffit pour ordonner un discours, non pour ordonner un livre, et pour distribuer d’une manière méthodique cinq cents fragments. Toute classification suivie des Pensées me paraît donc arbitraire. Non seulement les petits fragments, qui sont le plus grand nombre, sont impossibles à classer, mais ces grandes divisions mêmes, qui semblent si claires quand on les entend poser, échappent dès qu’on y veut entrer plus profondément. M. Faugère n’a rien trouvé à mettre dans ce chapitre des Fondements que lui indiquait le manuscrit. Qu’on lise le paragraphe XXV, 108, et qu’on dise s’il est permis à personne d’espérer ne pas se tromper sur l’ordre même général que Pascal avait dans l’esprit. J’ai donc cru que je ne devais pas ajouter une tentative inutile à tant d’autres, et qu’au lieu de donner une classification nouvelle, je ferais mieux d’adopter une de celles qu’on a données avant moi, non comme bonne, mais comme indifférente ».
L. Brunschvicg (note 2) : « Quel est ce chapitre des Fondements ? M. Havet déclarait qu’il n’y en avait point trace. Et en effet le chapitre ne nous a pas été transmis tel quel ; cependant le rapprochement des fragments qui sont réunis dans cette Section nous semble jeter quelque lumière sur le dessein de Pascal, et montrer quelle interprétation du christianisme lui permettait de passer des fondements psychologiques de la religion à ses fondements historiques. Cf. Introd. p. LXIV. »