Fragment Morale chrétienne n° 7 / 25 – Papier original : RO 411-4
Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : Morale n° 361 p. 177 v° / C2 : p. 210
Éditions de Port-Royal : Chap. III - Veritable Religion prouvée par les contrarietez : 1669 et janv. 1670 p. 44 / 1678 n° 22 p. 47
Éditions savantes : Faugère II, 376, XLIV / Havet XII.18 / Brunschvicg 541 / Tourneur p. 291-2 / Le Guern 338 / Lafuma 357 / Sellier 389
Dans l’édition de Port-Royal
Chap. III - Veritable Religion prouvée par les contrarietez qui sont dans l’homme, et par le peché originel : 1669 et janvier 1670 p. 44 / 1678 n° 22 p. 47 |
Différences constatées par rapport au manuscrit original
Ed. janvier 1670 1 |
Transcription du manuscrit |
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Nul n’est heureux comme un vrai chrétien, ni raisonnable, ni vertueux, ni aimable.
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1 Conventions : rose = glose des éditeurs ; vert = correction des éditeurs ; marron = texte non retenu par les éditeurs.
2 « Avec combien peu d’orgueil un Chrétien se croit-il uni à Dieu ? Avec combien peu d’abjection s’égale-t-il aux vers de la terre ? ».
Commentaire
La liaison avec Morale chrétienne 8 semble montrer que les éditeurs ont surtout retenu le sens religieux du présent fragment, alors que l’on peut aussi lui accorder une signification humaine : le religion chrétienne rend aussi honnête homme, ce que la civilité chrétienne ne peut faire.