Pensées diverses III – Fragment n° 43 / 85 – Papier original : RO 433-4
Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : n° 130 p. 375 / C2 : p. 333 v°
Éditions savantes : Michaut 723 / Brunschvicg 506 / Tourneur p. 103-3 / Le Guern 584 / Lafuma 690 (série XXV) / Sellier 569
Que Dieu ne nous impute pas nos péchés, c’est‑à-dire toutes les conséquences et suites de nos péchés, qui sont effroyables des moindres fautes, si on veut les suivre sans miséricorde.
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Réflexion sur un point de théologie : Pascal donne une interprétation d’une expression difficile des Psaumes, selon laquelle Dieu ne nous impute pas nos péchés, proposition qui peut être entendue en divers sens. On regrette que Pascal n’ait pas consigné les arguments qui viennent à l’appui de cette interprétation.
Fragment connexe
Pensée n° 8H-19T recto (Laf. 919, Sel. 751). Si tu connaissais tes péchés tu perdrais cœur. Je le perdrai donc, Seigneur, car je crois leur malice sur votre assurance. Non car moi par qui tu l’apprends t’en peux guérir et ce que je te le dis est un signe que je te veux guérir. À mesure que tu les expieras tu les connaîtras et il te sera dit : Vois les péchés qui te sont remis. Fais donc pénitence pour tes péchés cachés et pour la malice occulte de ceux que tu connais.
Mots-clés : Dieu – Effroi – Miséricorde – Péché.