Fragment Ordre n° 8 / 10 - Papier original : RO 27-3

Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : Ordre n° 12 p. 1 v° / C2 : p. 15

Éditions savantes : Faugère II, 41, VII / Brunschvicg 167 / Tourneur p. 168-5 / Le Guern 8 / Maeda I p. 47 / Lafuma 10 / Sellier 44

 

 

 

 

Les misères de la vie humaine ont frondé tout cela.

Comme ils ont vu cela ils ont pris le divertissement.

 

 

 

 

Le fragment, très elliptique, souligne que les misères qui marquent la nature humaine ont amené les hommes à contester la prétention des philosophes à leur faire attendre le souverain bien, pour leur préférer le divertissement comme source de bonheur.

La difficulté du texte tient au fait que le sens du mot cela n’est déterminé par aucun contexte. Voir la note 1 de l’édition Sellier-Ferreyrolles, p. 56 :

« il faut comprendre : ces misères ont amené les hommes à contester la prétention des philosophes à leur faire attendre le souverain bien. C’est pourquoi Pascal avait prévu de faire suivre sa « Lettre de la folie de la science humaine et de la philosophie » par le chapitre du Divertissement (voir Laf. 408, Sel. 27). »

 

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Mots-clés : DivertissementFronderHommeMisère.