Pensées diverses IV – Fragment n° 20 / 23 – Papier original : RO 273-1

Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : n° 167 p. 397 / C2 : p. 371

Une partie du fragment a été ajoutée dans l’édition de 1678 : Chap. XXXI - Pensées diverses : n° 29 p. 331

Éditions savantes : Faugère I, 250, X ; I, 206, LXXXVII / Havet VII.18 et 36 / Brunschvicg 39 et 8 / Tourneur p. 119-3 / Le Guern 641 / Lafuma 765 et 766 (série XXVI) / Sellier 631

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Bibliographie

 

 

BOULENGER A., La doctrine catholique, IV, Liturgie, Paris et Lyon, Vitte, 1941.

BOULLIER David Renaud, Apologie de la métaphysique, à l’occasion du Discours préliminaire de l’Encyclopédie, avec les Sentiments de M*** sur la critique des Pensées de Pascal par M. de Voltaire, suivis de trois lettres relatives à la philosophie de ce poète, Amsterdam, Jean Catuffe, 1753.

CARR Thomas, “Prêcher raisonnablement : rhétorique et prédication chez Nicole”, Chroniques de Port-Royal, 45, Paris, Bibliothèque Mazarine, 1996, p. 63-74.

ERNST Pol, “Les autographes de Gilberte dans l’original des Pensées”, Chroniques de Port-Royal, 31, 1982, p. 69-92.

GHEERAERT Tony, Le chant de la grâce. Port-Royal et le poésie d’Arnauld d’Andilly à Racine, Paris, Champion, 2003.

LAMY Bernard, Nouvelles réflexions sur l’art poétique, éd. Tony Gheeraert, Paris, Champion, 1998.

MARIN Louis, “Réflexions sur la notion de modèle chez Pascal”, Revue de métaphysique et de morale, 1967, p. 89-108.

MESNARD Jean, “L’exemple dans les Pensées de Pascal”, in Poétique de la pensée, Études sur l’âge classique et le siècle philosophique, En hommage à Jean Dagen, Paris, Champion, 2006, p. 569-585.

NICOLE Pierre, La vraie beauté et son fantôme, Édition critique et traduction de Béatrice Guion, Paris, Champion, 1996.

TOURNEUR Zacharie, Beauté poétique. Histoire critique d’une « pensée » de Pascal et de ses annexes, Melun, Rozelle, 1933.

VOLTAIRE, Lettres philosophiques, XXV, § LV, éd. O. Ferret et A. McKenna, Paris, Garnier, 2010.

 

 

Éclaircissements

 

Si le foudre tombait sur les lieux bas, etc.

Les poètes et ceux qui ne savent raisonner que sur les choses de cette nature manqueraient de preuves.

 

Les éditeurs présentent généralement ces deux lignes comme une seule phrase. Le texte qui figure dans le Recueil des originaux saute pourtant à la ligne après etc. Ce etc. indique que Pascal pensait trouver d’autres exemples de figures poétiques du même genre. La formule Si le foudre tombait sur les lieux bas, etc. peut être prise comme un premier exemple, en attente de compléments. Notre présentation permet de restituer l’esprit du travail de recherche de Pascal.

En langue classique, foudre est longtemps demeuré masculin, notamment dans le style poétique. C’est le cas dans Corneille (« Craignez encore le foudre », Le Cid).

L’éd. Sellier-Ferreyrolles, Pochothèque, 2004, p. 1164, renvoie à Lucrèce, De natura rerum, V, 1120-1128, éd. C. Bayley, Oxonii, Clarendon, 1967, et pour la traduction, éd. A. Ernout, Paris, Les Belles Lettres, Paris, 1947, comme exemple du topos poétique en question. « Les hommes ont voulu se rendre illustres et puissants pour asseoir leur fortune sur des fondements solides, et pouvoir au milieu de l’opulence mener une vie paisible : ambition vaine, car les luttes qu’ils soutiennent pour arriver au faîte des honneurs en ont rendu la route pleine de dangers. Et même tiennent-ils ce sommet, que souvent, semblable à la foudre, l’envie les frappe et les précipite ignominieusement dans l’affreux Tartare : car l’envie, comme la foudre, embrase de préférence les sommets et tout ce qui dépasse le niveau commun ».

Voir Pensées, éd. Havet, I, Delagrave, 1866, p. 109 sq. Explication du symbole. Référence à la lettre de Descartes à Mersenne de janvier 1647, sur les prédicateurs à qui la physique de Descartes fait perdre leurs plus belles comparaisons touchant la lumière.

Voir aussi Descartes, Météores, Œuvres, éd. Alquié, I, p. 719. Discours I. De la nature des corps terrestres. « Nous avons naturellement plus d’admiration pour les choses qui sont au-dessus de nous, que pour celles qui sont à pareille hauteur ou au-dessous. Et quoique les nues n’excèdent guère les sommets de quelques montagnes, et qu’on en voie même souvent de plus basses que les pointes de nos clochers, toutefois, à cause qu’il faut tourner les yeux vers le ciel pour les regarder, nous les imaginons si relevées, que même les poètes et les peintres en composent le trône de Dieu, et font que là il emploie ses propres mains à ouvrir et fermer les portes des vents, à verser la rosée sur les fleurs et à lancer la foudre sur les rochers. Ce qui me fait espérer que si j’explique ici leur nature, en telle sorte qu’on n’ait plus occasion d’admirer rien de ce qui s’y voit ou qui en descend, on croira facilement qu’il est possible en même façon de trouver les causes de tout ce qu’il y a de plus admirable dessus la terre. » Voir les notes explicatives de l’éd. Alquié, I, p. 720, et du t. 3 des Œuvres complètes, Discours de la méthode et Essais, éd. J.-M. Beyssade et D. Kambouchner, coll. TEL, n° 364, Paris, Gallimard, 2009, p. 686-687, sur le sens du mot admiration, et sur le projet de Descartes de supprimer les motifs d’admiration pour les choses naturelles par la connaissance de leurs causes.

Le fragment de Pascal peut être entendu comme un prolongement de ces idées de Descartes. Mais la signification en est différente.

Mesnard Jean, “L’exemple dans les Pensées de Pascal”, in Poétique de la pensée, Études sur l’âge classique et le siècle philosophique, En hommage à Jean Dagen, p. 569-585. Fragment dans lequel figure un exemple. Allusion à l’exemple couramment exploité de la foudre qui, frappant les sommets, signifie les malheurs qui menacent les grands. Pascal qualifie implicitement cet exemple de poétique, en un sens péjoratif, parce que, comme la prétendue « beauté poétique », il n’est pas conforme à la réalité de la nature et que la comparaison instituée ne répond à aucune logique véritable.

Sur les idées de Pascal en matière d’esthétique, voir

Tourneur Zacharie, Beauté poétique. Histoire critique d’une « pensée » de Pascal et de ses annexes, Melun, Rozelle, 1933.

Marin Louis, “Réflexions sur la notion de modèle chez Pascal”, Revue de métaphysique et de morale, 1967, p. 89-108.

Sur le problème de l’esthétique de Port-Royal, on doit aussi se reporter à Nicole Pierre, La vraie beauté et son fantôme, Édition critique et traduction de Béatrice Guion, Champion, 1996, et à Gheeraert Tony, Le chant de la grâce. Port-Royal et le poésie d’Arnauld d’Andilly à Racine, p. 92 sq. Vraie et fausse beauté.

Le fond de la remarque de Pascal rejoint le fragment par lequel il définit la vraie beauté :

Laf. 667, Sel. 547. Éloquence. Il faut de l’agréable et du réel, mais il faut que cet agréable soit lui-même pris du vrai.

Le langage poétique qui, particulièrement dans le genre de l’éloge et le style tragique, tire des preuves de la grandeur héroïque de la comparaison avec la foudre qui frappe les lieux élevés ne répond pas à cette règle : il suffirait que la foudre frappe plutôt les vallées pour qu’elles cessent d’être pertinentes. Ce langage ne répond pas à ce caractère de la vérité d’être constante, cohérente et proportionnée dans ses expressions. On rejoint sous un certain aspect les idées exprimées dans le fragment Laf. 586, Sel. 486. « Beauté poétique ».

On trouve un prolongement de cette réflexion de Pascal sous la plume du P. Bernard Lamy, Nouvelles réflexions sur l’art poétique, éd. Tony Gheeraert, Paris, Champion, 1998, p. 146-147 : « On ne voit rien de si diversifié que les ouvrages des poètes : ils changent continuellement de fait, de paroles, d’expressions et de mesures. Tout ce que comprennent de grand le ciel et la terre, sert de matière à leurs vers ; le cours des planètes, le mouvement des astres, les pluies, les grêles, les éclairs, les tonnerres, les montagnes, les plaines, les forêts, les moissons, les fontaines, entrent dans toutes leurs descriptions : ils ouvrent les entrailles de la terre pour nous découvrir ce qui s’y passe : ils nous entretiennent de la vie des hommes, des guerres des princes, des combats, des sièges des villes, des coutumes et des inclinations des peuples différents, d’une manière extraordinaire et nouvelle. Ils ne se contentent pas d’exercer leur veine sur tout ce que l’univers renferme dans son vaste sein ; ils donnent l’essor à leur imagination pour se former des chimères, des centaures, et d’autres monstres qui ne se trouvent point dans la nature, pour surprendre davantage des hommes par ces figures extraordinaires.

Ils ajoutent à cette diversité de choses presque infinie, la diversité de leurs expressions toutes surprenantes. Tantôt le poète s’élève, tantôt il s’abaisse ; il réveille sans cesse l’attention par quelque trait surprenant, et court de merveilles en merveilles ; de sorte qu’il assiège, pour ainsi dire, l’esprit de ses lecteurs par une multitude de différentes choses, qui passent si vite devant eux, qu’il n’y en a aucune dont il puisse s’ennuyer. » Voir p. 54 pour le commentaire.

La Fontaine a usé d’une présentation poétique différente dans Le chêne et le roseau.

Commentaire de Voltaire, Lettres philosophiques, XXV, § LV, éd. O. Ferret et A. McKenna, p. 188. « Une comparaison n’est preuve ni en poésie ni en prose : elle sert en poésie d’embellissement, et en prose elle sert à éclaircir et à rendre les choses plus sensibles. Les poètes qui ont comparé les malheurs des grands à la foudre qui frappe les montagnes feraient des comparaisons contraires, si le contraire arrivait. »

Boullier David Renaud, Apologie de la métaphysique, à l’occasion du Discours préliminaire de l’Encyclopédie, avec les Sentiments de M*** sur la critique des Pensées de Pascal par M. de Voltaire, suivis de trois lettres relatives à la philosophie de ce poète, Amsterdam, Jean Catuffe, 1753, p. 208, répond : « Pascal : Si le foudre tombait sur les lieux bas, les poètes manqueraient de preuves. M. de V. dit à cela que les comparaisons ne prouvent rien, ni en poésie, ni en prose. Il a raison. Mais il n’arrive que trop aux esprit que l’imagination gouverne, tels que sont les poètes en général, avec leurs admirateurs outrés, de se laisser persuader par un trait brillant, d’être convaincus par une antithèse, et de prendre de simples convenances pour de bonnes preuves. Toujours est-il bien sûr que les images plaisent, et que ce qui plaît aide à la persuasion. Aussi de tout temps la vérité, pour s’insinuer mieux dans les esprits, emprunta-t-elle le langage de l’imagination. Le mal est que chez le commun des hommes, ce langage passe toujours pour celui de la vérité ».

 

Il y a beaucoup de personnes qui entendent le sermon de la même manière qu’ils entendent vêpres.

 

Sermon : la variante serment de C2 ne semble pas avoir de sens. Voir le fragment Imagination, Vanité 31 (Laf. 44, Sel. 78). Le sermon à l’époque diffère de ce que nous entendons aujourd’hui par ce mot. C’est un événement religieux qui tient une place importante dans la liturgie (fêtes, avents, carêmes), mais aussi un événement social : le sermon a lieu en général en cours d’après-midi, durant environ une heure. Les assemblées au cours desquelles il est prononcé sont annoncées par la gazette et par voie d’affichage. Il y a parfois des reprises (voir lettre de Mme de Sévigné, I, éd. Duchêne, Pléiade, p. 202). Bourdaloue par exemple attire parfois « une presse à mourir », selon Mme de Sévigné, avec un encombrement de voitures et de piétons, si bien que, dans certains cas, il faut envoyer les laquais à l’avance pour réserver les places. Au cours du sermon, des tachygraphes notent le discours. La composition de l’auditoire est parfois homogène, comme c’est le cas des carêmes prêchés dans une communauté religieuse ou à des corps officiels, parfois plus mêlée, comme dans le cas des carêmes prêchés à la cour (public moins dévot dans son ensemble) et pour les sermons publics. L’attitude de l’auditoire est proche d’une salle de théâtre. Les raisons de ce succès des sermons est d’ordre social : par l’attrait de l’éloquence et du spectacle, les sermons sont un objet de conversations dans les salons. Il y a des effets de mode, avec des prédicateurs comme le P. Séraphin, Massillon, Fléchier, Mascaron, entre lesquels joue la concurrence. Les sujets des sermons sont consacrés à l’explication des points importants de la doctrine chrétienne : Bossuet prêche au Louvre en 1662 sur le mauvais riche, la Providence, la charité fraternelle, l’efficacité de la pénitence et la Passion de Notre-Seigneur ; Bourdaloue sur la pensée de la mort, la pénitence et l’hypocrisie ; et Massillon sur la fausseté de la gloire humaine, ou les obstacles que la vérité trouve dans le cœur des grands.

En un temps où les « media » n’existaient pas, le sermon est, avec le théâtre, un des moyens de communication capable de toucher un public large, et non pas seulement individuel, le sermon peut aussi être le moyen de répandre des idées polémiques : les Messieurs de Port-Royal font souvent état des sermons par lesquels les jésuites les diffament. Voir par exemple la Provinciale XV, éd. Cognet, Garnier, p. 280, qui s’en prend aux sermons du P. Jean d’Anjou à Paris, et du P. Crasset à Orléans.

Vêpres : du latin vesper, le soir. Voir Boulenger A., La doctrine catholique, IV, Liturgie, Paris et Lyon, Vitte, 1941, § 488, p. 112. L’office correspond au sacrifice que les Juifs offraient dans le temple de Jérusalem vers la fin de la journée. Il a pour but de consacrer la fin du jour à louer Dieu et à le remercier de ses bienfaits. Les Vêpres sont l’heure la plus solennelle, sinon par l’étendue, du moins par la part que la société chrétienne y prend. C’est la seule partie de l’office à laquelle les fidèles assistent régulièrement, du moins tous les dimanches et les jours de fête. Les Vêpres sont composées sur le même modèle que les Laudes, avec cinq psaumes, accompagnés d’antiennes, un capitule, une hymne, un verset et un répons, et le Magnificat. Aux Vêpres solennelles, le prêtre fait, au Magnificat, l’encensement de l’autel de la même manière qu’à la messe.

Voir Durand Jean-Dominique et Prudhomme Claude, Le monde du catholicisme, coll. Bouquins, Paris, Robert Laffont, 2017, art. Vêpres, p. 1317-1318.

Pascal s’en prend, comme dans d’autres fragments, aux personnes qui ne discernent pas.

Laf. 752, Sel. 622. Deux sortes de gens égalent les choses, comme les fêtes aux jours ouvriers, les chrétiens aux prêtres ; tous les péchés entre eux, etc. Et de là les uns concluent que ce qui est donc mal aux prêtres l’est aussi aux chrétiens, et les autres que ce qui n’est pas mal aux chrétiens est permis aux prêtres.

Géométrie-finesse I (Laf. 510, Sel. 669). À mesure qu’on a plus d’esprit on trouve qu’il y a plus d’hommes originaux. Les gens du commun ne trouvent point de différence entre les hommes.

Aller à vêpres et aller au sermon n’exigent pas la même disposition d’esprit. Le sermon relève de l’instruction : il exige de l’attention et des dispositions pieuses, mais il n’ôte pas la nécessité de l’esprit critique, surtout lorsqu’on a affaire à un mauvais sermon.

Les vêpres sont un office de prière, qui exige une disposition du cœur et de l’esprit toute différente.

Commentaire de Havet, Pensées, I, 1866, p. 112. « Ce fragment manque dans Port-Royal. Port-Royal n’a pas voulu avouer ce que semble dire Pascal, qu’on entend vêpres machinalement, comme quelque chose d’étranger, à quoi on n’a point de part ».

En fait, ce commentaire serait plus convaincant si le texte était Il y a beaucoup de personnes qui entendent vêpres de la même manière qu’ils entendent le sermon. Mais Pascal écrit l’inverse.

On peut proposer une interprétation qui suivrait peut-être mieux le texte de Pascal : il y a des dévots qui vont au sermon pour les écouter avec autant de zèle qu’on suit une cérémonie de prière et de louange comme les Vêpres, et qui de ce fait poussent ce zèle jusqu’à accorder au sermonnaire une foi entière. Ce serait un cas du « zèle sans science » que critique le fragment Laf. 598, Sel. 495 : Quatre sortes de personnes, zèle sans science, science sans zèle, ni science ni zèle, et zèle et science.

Le groupe de Port-Royal a souvent eu à s’opposer aux mauvais sermons. Voir par exemple Arnauld Antoine, Apologie de Monsieur Jansénius évêque d’Ypres et de la doctrine de saint Augustin, expliquée dans son livre intitulé Augustinus, contre trois sermons de Monsieur Habert, Théologal de Paris, prononcés dans Notre-Dame, le premier et le dernier dimanches de l’Avent 1642 et le dimanche de la Septuagésime 1643, sl, 1644.

Les problèmes de la rhétorique des prédicateurs ont intéressé les Messieurs de Port-Royal, aussi bien du côté des orateurs (voir les Réflexions sur l’éloquence des prédicateurs d’Antoine Arnauld) que de celui des auditeurs : Nicole a publié dans le troisième volume de ses Essais de morale (Paris, Desprez, 1781) un Traité VIII intitulé Des moyens de profiter des mauvais sermons, qui explique que l’on peut et doit trouver même dans les mauvais sermons des moyens d’édification, soit en remarquant que les défauts qu’on reproche aux prédicateurs sont d’une certaine manière aussi les nôtres, soit en remarquant dans les orateurs maladroits les défauts qui sont ceux de la nature humaine en général. Nicole envisage surtout les défauts rhétoriques, mais il traite aussi des sermons qui sont mauvais par leur fond, à la manière de ceux des pères Crasset et d’Anjou mentionnés plus haut : il fait remarquer que certaines Sociétés, très sévères sur les formes de la piété, laissent leurs prédicateurs parler à leur fantaisie. Voir l’étude de “Prêcher raisonnablement : rhétorique et prédication chez Nicole”, Chroniques de Port-Royal, 45, p. 63-74.