Fragment Commencement n° 3 / 16  – Papier original : RO 63-8

Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : Commencement n° 218 p. 77 / C2 : p. 103

Éditions de Port-Royal : Chap. I - Contre l’Indifférence des Athées : 1669 et janv. 1670 p. 6 / 1678 n° 1 p. 6

Éditions savantes : Faugère II, 18 / Havet IX.3  / Brunschvicg 213 / Tourneur p. 225-2 / Le Guern 142 / Lafuma 152 / Sellier 185

 

 

 

Entre nous et l’enfer ou le ciel il n’y a que la vie entre deux qui est la chose du monde la plus fragile.

 

 

Maxime difficile à interpréter, en raison du fait que Pascal ne trouve pas nécessaire de définir l’expression principale.

La vie entre deux désigne sans doute l’existence des hommes entre un moment donné de leur vie et celui où la mort les place devant l’alternative du salut ou de la damnation. Cette vie est fragile dans la mesure où elle peut être retirée à l’homme à tout moment.

 

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Fragments connexes

 

Commencement 5 (Laf. 154, Sel. 187). Partis.

Il faut vivre autrement dans le monde, selon ces diverses suppositions :

1. Si on pouvait y être toujours.

[...]

5. S’il est sûr qu’on n’y sera pas longtemps, et incertain si on y sera une heure.

Cette dernière supposition est la nôtre.

Commencement 10 (Laf. 160, Sel. 192). Il n’y a que trois sortes de personnes, les uns qui servent Dieu l’ayant trouvé, les autres qui s’emploient à le chercher ne l’ayant pas trouvé, les autres qui vivent sans le chercher ni l’avoir trouvé. Les premiers sont raisonnables et heureux, les derniers sont fous et malheureux, ceux du milieu sont malheureux et raisonnables.

 

Mots-clés : Ciel – EnferEntre-deuxVie.