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L’édition de Port-Royal de 1678
Pensées - page 212
que toutes choses à lui faire chercher
sa véritable guérison ; et que le divertissement
qu’il regarde comme son
plus grand bien est en effet son plus
grand mal, parce qu’il l’éloigne plus
que toutes choses de chercher le remède
à ses maux. Et l’un et l’autre est
une preuve admirable de la misère et
de la corruption de l’homme, et en
même temps de sa grandeur ; puisque
l’homme ne s’ennuie de tout et
ne cherche cette multitude d’occupations,
que parce qu’il a l’idée du bonheur
qu’il a perdu, lequel ne trouvant
pas en soi, il le cherche inutilement
dans les choses extérieures, sans se
pouvoir jamais contenter, parce qu’il
n’est ni dans nous ni dans les créatures,
mais en Dieu seul.
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