Fragment Commencement n° 9 / 16 – Papier original : RO 63-7
Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : Commencement n° 221 p. 77 v° / C2 : p. 104
Éditions savantes : Faugère II, 276, XVI / Brunschvicg 204 / Tourneur p. 227-2 / Le Guern 148 / Lafuma 159 / Sellier 191
Si on doit donner huit jours de la vie on doit donner cent ans.
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Maxime lapidaire et paradoxale qui énonce le raccourcissement et l’anéantissement du temps à l’égard de l’éternité chez Pascal, qui fait que pour lui, huit jours et cent ans sont une même chose.
Fragments connexes
Preuves de Moïse 3 (Laf. 293, Sel. 324). Si on doit donner huit jours, on doit donner toute la vie.
Prophéties 5 (Laf. 326, Sel. 358). Quiconque n’ayant plus que huit jours à vivre ne trouvera pas que le parti est de croire que tout cela n’est pas un coup du hasard. Or si les passions ne nous tenaient point, huit jours et cent ans sont une même chose.
Dossier de travail (Laf. 386, Sel. 5). Afin que la passion ne nuise point faisons comme s’il n’y avait que huit jours de vie.