Fragment Vanité n° 32 / 38 – Papier original : RO 79-4

Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : Vanité n° 66 p. 13 / C2 : p. 30

Éditions savantes : Faugère I, 207, XCI / Brunschvicg 163 / Tourneur p. 178-1 / Le Guern 42 / Maeda II p. 148 / Lafuma 46 / Sellier 79

 

 

 

                    Vanité.

 

La cause et les effets de l’amour.

    Cléopâtre.

 

 

 

Premier fragment d’une série relative aux petites causes et aux grands effets, illustrée par l’histoire de Cléopâtre, pour montrer la vanité des actions des hommes et des grands événements historiques.

Le fragment est très elliptique, et ne se comprend que par les fragments connexes, qui expliquent que Pascal a en vue le problème de la proportion des effets et des causes, et ce que l’on appelle aujourd’hui l’effet papillon, qui devrait plutôt s’appeler l’effet Cléopâtre.

Pascal a pu tirer une réflexion sur les effets de l’amour dans le cas de Cléopâtre lorsqu’il a lu ou vu la tragédie de Corneille La mort de Pompée (1643), où Cléopâtre tient un rôle important face à César. L’idée du je ne sais quoi en amour peut aussi avoir été inspirée par Corneille, notamment par Rodogune.

 

Analyse détaillée...

Fragments connexes

 

Vanité 35 (Laf. 49, Sel. 82). Cléopâtre est en rapport avec au moins deux conquérants.

Transition 2 v° (Laf. 197, Sel. 228). Le nez de Cléopâtre.

Dossier de travail (Laf. 413, Sel. 32). Qui voudra connaître à plein la vanité de l’homme n’a qu’à considérer les causes et les effets de l’amour. La cause en est un je ne sais quoi. Corneille.

 

Mots-clés :  AmourCauseCléopâtreEffetVanité.