Glossaire

 

I.

 

Idole, Idolâtrie.

Boulenger Abbé A., La doctrine catholique, IIe partie, La morale, § 178 sq., Paris et Lyon, Vitte, 1941, p. 40 sq. Bouyer Louis, Dictionnaire théologique, art. Idolâtrie, p. 311-313. Littéralement, le terme d’idolâtrie désigne un service cultuel et l’adoration rendues à des images : le terme est venu à désigner tout culte d’adoration rendu à la créature et non au créateur, auquel seul il est dû.

Voir la lettre de Blaise et Jacqueline à Gilberte du 1er avril 1648, OC II, p. 582-583. Caractère horrible de l’idolâtrie, qui consiste à rendre à la créature l’honneur qui n’est dû qu’au créateur : « il n’y a point de crime qui lui soit plus injurieux ni plus détestable que d’aimer souverainement les créatures ».

Voir Prophéties 4 (Laf. 324, Sel. 357), Preuves par discours II (Laf. 433, Sel. 685), Perpétuité 3 (Laf. 281, Sel. 313), Prophéties 2 (Laf. 324, Sel. 355), Prophéties 14 (Laf. 336, Sel. 367), etc.

 

Ignorer, Ignorance.

Ignorer : on peut entendre ne pas nous connaître ou nous mépriser.

Ignorance naturelle : on parle de lumières naturelles. L’idée d’ignorance naturelle n’est pas équivalente à celle de l’ignorance infantile ou l’ignorance abécédaire de Montaigne.

L’idée de la docte ignorance se trouve chez Nicolas de Cues, De la docte ignorance, éd. Moulinier, X, p. 251 sq. Elle consiste à connaître son ignorance.

Voir Misère 22 (Laf. 73, Sel. 107), Misère 24 (Laf. 75, Sel. 110), verso de Misère 9 (Laf. 76, Sel. 111), Vanité 29 (Laf. 42, Sel. 76), Transition 4 (Laf. 199, Sel. 230), etc.

 

Illusion.

Les puissances trompeuses (imagination, maladies, intérêt propre) mettent l’homme dans l’illusion. Voir Vanité 31 (Laf. 44, Sel. 78).

Voir aussi Raisons des effets 11 (Laf. 92, Sel. 126) et Contrariétés 14 (Laf. 131, Sel. 164).